Grigorenko déçu du départ de Roy
Le joueur de l’avalanche est reconnaissant de tout ce qu’il a appris de son ancien entraîneur
La stupéfaction a été grande pour Mikhail Grigorenko quand il a appris la démission de Patrick Roy chez l’avalanche du Colorado de ses fonctions d’entraîneur-chef et de vice-président aux opérations hockey.
Un peu plus de 24 heures après l’annonce du départ de l’ancien gardien de but de Denver, Grigorenko a commenté la nouvelle en marge du tournoi préparatoire Boot Camp présenté tout le week-end au Complexe sportif de SainteFoy. «Je suis certain qu’il a ses raisons. Oui, je suis surpris, mais tout peut arriver. Je ne m’y attendais pas vraiment. J’ai aimé jouer sous ses ordres. C’est un excellent entraîneur, et c’est décevant de voir qu’il ne nous dirigera plus, mais je suis sûr qu’il y a pensé longuement avant de prendre sa décision», a soutenu l’attaquant russe, hier soir.
Après avoir passé ses trois premières saisons professionnelles dans l’organisation des Sabres de Buffalo, Grigo a effectué ses premiers coups de patin l’an dernier dans l’uniforme de l’avalanche. Cette nouvelle association lui a permis de renouer avec Roy alors qu’ils s’étaient côtoyés chez les Remparts.
«J’étais très content de pouvoir retravailler avec lui l’an dernier. Ce fut une belle expérience. C’est l’un des meilleurs entraîneurs que j’ai eus. Il m’a appris beaucoup de choses, et je suis certain qu’il aura une autre chance», a émis Grigorenko qui demeure dans la Vieille Capitale durant l’été avec sa conjointe et leur fils.
AUCUN SIGNE
Même si l’avalanche a été exclue des séries pour un deuxième printemps consécutif, en avril dernier, Roy a toujours gardé la même attitude avec ses joueurs, selon Grigorenko, qui a récolté six buts et 27 points en 74 parties.
«Il était toujours intense derrière le banc. Il travaillait toujours fort, et c’était le gars le plus passionné dans le vestiaire! Évidemment, il était désappointé de ne pas faire les séries et c’est probablement la chose qui l’a rendu le plus malheureux», a enchaîné le patineur de 22 ans, qui a récemment signé un nouveau contrat d’un an.
DOMINGUE TRANCHANT
Il est bien connu que la relation entre Patrick Roy et Louis Domingue n’a jamais été harmonieuse. Invité à réagir, le gardien des Coyotes, qui a évolué sous sa férule avec les Remparts, en a fait une fois de plus la preuve.
«Trop de bonnes choses m’arrivent actuellement, mais si je travaillais dans la construction et que mon patron refusait de me donner de nouveaux outils, je ne démissionnerais pas pour autant», a-t-il lancé.