Le Journal de Quebec

Un accueil inoubliabl­e

- Pierreduro­cher

RIO DE JANEIRO | Il se passe rarement une journée sans que des incidents soient rapportés dans les médias à ces Jeux de Rio. Il fallait s’y attendre puisque c’est l’une des villes avec le plus haut taux de criminalit­é au monde.

Parmi ceux qui ont été victimes de vols, il faut vous raconter l’histoire de Mathieu Laberge, un journalist­e de Sportcom, la très utile agence de communicat­ion du sport amateur au Québec.

Disons qu’il n’est pas près d’oublier l’accueil que les Brésiliens lui ont réservé la semaine dernière.

histoire de sac à dos

Après avoir effectué le long voyage entre Montréal et Rio, Laberge a recueilli son accréditat­ion à l’aéroport et il a pris place dans l’autobus officiel des Jeux pour se rendre, le coeur joyeux, à la salle de presse.

Il se croyait en sécurité dans cette navette et il se disait qu’il allait pouvoir regarder le paysage, notamment les bidonville­s, par la fenêtre en route vers Barra da Tijuca.

Laberge avait déposé son sac à dos à ses côtés lorsqu’un indi- vidu, vêtu d’un complet avec chemise blanche et cravate, lui a fait signe de placer son sac sur la tablette au-dessus de lui.

Croyant qu’il s’agissait du responsabl­e du transport olympique, Laberge a respecté ce qu’il croyait être une consigne pendant les Jeux, question de ne pas occuper deux sièges par individu.

Une fois arrivé au stationnem­ent du centre de presse, il a eu tout un choc en constatant que son sac à dos avait disparu!

«Pourtant, j’en suis à ma quatrième couverture de Jeux olympiques. J’aurais dû être sur mes gardes, a-t-il dit. Je me suis fait voler mon ordinateur, mon ipad, mon ipod, mes verres fumés et une paire de bobettes. Heureuseme­nt que j’avais pris soin de garder sur moi mon passeport et mes cartes de crédit!»

Laberge s’est empressé de faire un rapport à la police, mais 10 jours plus tard, il n’a toujours pas eu de leurs nouvelles.

Pendant ce temps, l’homme au complet continue de détrousser des gens comme bon lui semble. D’ailleurs, on ne peut pas accorder de médaille aux Brésiliens pour les contrôles de sécurité.

Ça passe comme dans du beurre!

 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada