Les Coyotes dans la ligne de mire de Laurent Dauphin
Après avoir trempé l’orteil dans le bain de la Ligue nationale un bref instant, l’hiver dernier, l’attaquant Laurent Dauphin veut se mouiller complètement avec les Coyotes de l’arizona à la veille de la nouvelle saison.
Dauphin a vécu une première campagne dans les rangs professionnels en 2015-2016, passant la majeure partie de celle-ci au sein du clubécole de la Ligue américaine, à Springfield, où il a inscrit 11 buts et 24 points en 66 matchs.
Mais ce sont les huit rencontres auxquelles il a pris part avec le grand club qui ont été son plus important fait d’armes. Cet heureux épisode lui a d’ailleurs permis de compter un premier but en carrière dans le circuit Bettman, contre les Canucks de Vancouver. Et c’est ce qu’il souhaite répéter dès le mois d’octobre.
«Je veux essayer de faire l’équipe, je suis rendu là. Ou, sinon, de jouer le plus de matchs possible en haut, mais commencer l’année dans la Ligue nationale serait plaisant, a confié l’ancien capitaine des Saguenéens de Chicoutimi, hier. Les Coyotes, c’est la meilleure place où je pouvais tomber.»
«Même si je savais que j’allais retourner en bas [dans la Ligue américaine], quand j’y suis retourné, j’ai trouvé ça difficile, alors que les conditions de vie sont bien plus le fun en haut [dans la LNH].»
DU MUSCLE ET DES LIVRES
C’est un Laurent Dauphin plus corpulent qui amorcera le camp des Coyotes. Le Repentignois de 21 ans a suivi les recommandations de l’organisation depuis le début de sa préparation estivale.
«On m’avait dit de prendre de la masse musculaire et de la force. Ça va bien à ce niveau, j’ai pris 7 livres jusqu’à maintenant. Je n’ai jamais été aussi lourd, alors c’est bon. Il faut juste que je donne un coup pour mon cardio, maintenant», a observé le choix de deuxième tour des Coyotes en 2013.
Malgré le départ d’antoine Vermette, Dauphin est conscient qu’il devra trimer dur pour se tailler une place dans l’alignement. «Ils me voient plus comme un attaquant défensif et je ne pense pas que ça va m’affecter vraiment. Troisième ou quatrième ligne, je n’ai pas de trouble avec ça!»