Ils vendent leurs terrains privés à la tête des ponts
Trop compliqué de développer, disent les proprios
Les deux propriétaires des seuls terrains vacants privés à la tête des ponts sont sur le point de vendre leur propriété. Trop compliqué de développer dans le coin, disent-ils.
Dans le secteur de la tête des ponts à Sainte-foy, la plupart des terrains vacants appartiennent soit à la Ville, soit au gouvernement, soit à la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ). Sauf deux.
Le premier appartient au promoteur Pierre Gagné, propriétaire de l’hôtel Four Points de Lévis. Il abrite encore les ruines d’un ancien entrepôt désaffecté. Le second est détenu conjointement par M. Gagné et par Martin Parent, un des fondateurs de Construction Dynamo.
OFFRE D’ACHAT
Les terrains sont sur le point d’être vendus, ont confirmé au Journal les deux propriétaires. Un acheteur a déposé une offre d’achat pour les deux.
Les hommes d’affaires ont jugé que les chances de mener à terme un projet sur ces terrains sont minces. «On a fait l’analyse des conditions pour réussir sur ce terrain-là. On se rend compte qu’il y a beaucoup d’intervenants, et les indices qu’on a aujourd’hui laissent à penser [...] que les conditions ne sont pas présentes», a expliqué M. Parent.
Avec la Ville de Québec, le ministère des Transports, le CN et la CCNQ impliqués, cela fait beaucoup d’interlocuteurs, dit-il.
LE PHARE PLUS AVANCÉ
Toute une différence avec le projet du Phare de 65 étages du Groupe Dallaire, plus haut sur le boulevard Laurier, pour lequel on discute de gabarits et on effectue des études de circulation. Les propriétaires à la tête des ponts peinent quant à eux à obtenir des informations sur les intentions dans le secteur.
«On n’a pas de réponse. Je ne peux même pas préparer un projet, je n’ai pas d’infrastructures.» Les échos en provenance de la Ville ne sont pas clairs, dit-il. «Et on comprend parce qu’elle aussi attend après le MTQ.»
Pierre Gagné avait déjà annoncé son intention de se départir de ses terrains. En entrevue, il se dit bien content d’être sur le point de conclure une vente et de pouvoir concentrer ses efforts sur les terrains qu’il possède dans le secteur Miscéo, à Lévis.
Le bâtiment désaffecté sera vendu avec le terrain, dit-il. «[Le futur acheteur] fera ce qu’il voudra. Il ne m’a pas été demandé de le démolir.»