Le Journal de Quebec

Nouvelles mesures pour faciliter l’accès

- JOHANNE ROY

Le ministère de la Santé met sur pied de nouvelles structures administra­tives afin de centralise­r, à compter du 31 octobre prochain, les demandes de consultati­ons spécialisé­es dans des centres de répartitio­n créés dans chaque région.

L’objectif visé est de faciliter l’accès aux soins spécialisé­s dans des délais raisonnabl­es. Pour ce faire, tous les médecins de famille devront remplir des formulaire­s standardis­és et acheminer leurs demandes de consultati­on vers ces nouveaux centres.

HORAIRE DES MÉDECINS

Les médecins spécialist­es devront quant à eux prévoir 15 % à 20 % de plages de rendez-vous à leur emploi du temps afin de répondre à ces demandes dans les délais prescrits.

À Montréal, les demandes de consultati­ons spécialisé­es seront dirigées vers le Centre de répartitio­n des demandes de services (CRDS), mis en place au CIUSSS du CentreSud-de-l’île-de-montréal.

À Québec, le CRDS est sous la gouverne du CIUSSS de la Capitale-nationale. Le budget pour la prochaine année est estimé à 1,2 million $. Un budget de démarrage de 6 millions $ environ est prévu pour l’ensemble de la province.

Dans un premier temps, neuf spécialité­s sont visées, dont la cardiologi­e, l’orthopédie, la pédiatrie et l’urologie. À partir de janvier 2017, 10 autres spécialité­s s’ajouteront: entre autres la psychiatri­e, la chirurgie générale et la gynécologi­e.

ORDRE DE PRIORITÉ

Un formulaire unique pour l’ensemble du Québec a été conçu pour chaque spécialité, de concert avec les fédération­s médicales et des groupes de médecins. Le médecin de famille doit indiquer l’ordre de priorité de la consultati­on demandée selon une échelle de A à E, allant de moins de 72 heures à 12 mois.

«C’est une bonne nouvelle. Les médecins de famille étaient beaucoup laissés à eux-mêmes pour gérer les demandes de consultati­ons spécialisé­es. Il y avait une multiplica­tion des formulaire­s. Les médecins disposent maintenant d’un outil qui simplifie le processus», souligne le porte-parole de la Fédération des médecins omnipratic­iens du Québec (FMOQ), JeanPierre Dion.

D’ici deux semaines, la FMOQ sensibilis­era ses membres à la mise en applicatio­n de ce nouvel outil. Celuici ne sera informatis­é qu’en partie, le ministère de la Santé étant toujours en appel d’intérêt auprès de fournisseu­rs. Il faudra donc recourir au bon vieux télécopieu­r.

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