Enfin, un « vrai » match
La visite des Devils du New Jersey ce soir au Centre Bell marque une nouvelle étape du camp d’entraînement du Canadien et tant les joueurs que Michel Therrien semblent se dire: «Enfin!»
Après avoir disputé des rencontres intra-équipe au cours des trois derniers jours, les joueurs auront maintenant un véritable adversaire devant eux. Un adversaire qu’ils pourront frapper avec aplomb, après avoir affiché une certaine retenue face à leurs coéquipiers.
Quant à Michel Therrien, il espère que ces matchs préparatoires lui permettront de voir ce que ses jeunes ont véritablement dans le ventre.
«On passe à une autre étape, a noté l’entraîneur en chef. On jouera cinq matchs en neuf jours et beaucoup de jeunes joueurs auront la chance de montrer ce qu’ils sont capables de faire.»
«Ils auront des opportunités de se faire valoir, a-t-il ajouté. Ce sera à eux de les saisir.»
Bonnes habitudes
Mais Therrien n’aura pas seulement à l’oeil ses joueurs moins expérimentés. Il souhaite que ses vétérans se servent de ce calendrier préparatoire pour prendre de bonnes habitudes, surtout «avec la rondelle».
«Il faut qu’ils commencent tout de suite à faire une bonne lecture du jeu, qu’ils travaillent sur leur exécution», a relevé Therrien.
Parmi ceux-ci, Paul Byron et Torrey Mitchell ne sont pas déçus de sauter sur la glace pour affronter des joueurs d’une autre formation.
Ce n’est rien contre les matchs intraéquipe, mais rien ne vaut une vraie confrontation, même si elle ne compte pas au classement.
«Les premiers jours du camp, tu te prépares pour les matchs, mais là, je pense que tout le monde est prêt, a souri Byron. Il y a beaucoup de gars ici qui doivent batailler pour une place dans l’équipe.»
«C’est le fun de jouer contre, mais c’est encore plus le fun d’avoir un vrai adversaire», a renchéri Mitchell.
Après la visite des Devils aujourd’hui, les Capitals de Washington seront de passage à Montréal demain. Jeudi, ce sera au tour des Sénateurs d’ottawa de chausser les patins au Centre Bell.
«Ça fait quatre mois et demi qu’on s’entraîne pour ça et là, ça commence pour vrai», s’est réjoui Phillip Danault.