Le 1er caucus conservateur de 2017 se déroulera à Québec
Cette réunion illustre l’intérêt du PC pour la région
Les 138 députés et sénateurs conservateurs du pays convergeront vers Québec à la fin du mois de janvier, où ils tiendront leur caucus hivernal en vue de la rentrée parlementaire de 2017.
Le Journal a appris que l’opposition officielle, dirigée dans l’intérim par la députée albertaine Rona Ambrose, a jeté son dévolu sur la Capitale Nationale les 26 et 27 janvier pour affûter ses armes avant d’affronter de nouveau le gouvernement Trudeau aux Communes à compter du 30 janvier.
Cette rencontre suivra d’ailleurs le prochain débat en français de la course à la direction du Parti conservateur qui aura aussi lieu à Québec le 17 janvier.
«Il va y avoir beaucoup d’activités pour notre formation politique à Québec au début de la nouvelle année», soutient l’attaché de presse et conseiller pour le Québec au bureau de la chef par intérim, Marc-andré Leclerc.
NORMAL
Cette réunion du caucus, qui compte 97 députés, dont 12 du Québec, et 41 sénateurs, révèle, selon lui, l’importance de la région pour le Parti conservateur.
«Québec, c’est certain que pour nous, c’est une région qui est importante pour le parti. On a toujours eu une bonne représentation là-bas, on a une équipe excellente de députés, autant des députés de Québec que du Québec, donc c’était tout à fait normal qu’on y aille pour cet hiver», fait-il valoir.
CARNAVAL
Il ajoute que la tenue de ces rencontres stratégiques coïncide avec le lancement du Carnaval de Québec, le 27 janvier, un événement auquel les conservateurs ont l’habitude de participer. Mme Ambrose s’y était d’ailleurs rendue l’an dernier, tout comme Stephen Harper durant ses années au pouvoir.
«Je pense qu’un caucus d’hiver dans sans doute une des plus belles villes hivernales de notre pays (..), c’est normal qu’on en profite en même temps pour ceux qui ne sont jamais venus au Carnaval», poursuit M. Leclerc.
Il affirme que cette rencontre est aussi l’occasion pour les membres du caucus de partout au pays de mieux comprendre les réalités régionales de leurs collègues députés.
Les conservateurs en profiteront d’ailleurs, avise-t-il, pour casser du sucre sur le dos du gouvernement Trudeau sur sa gestion des dossiers régionaux.