Une collecte qui risque de fracasser un record
Marto profite encore d’une générosité sans limites
Avant même le début officiel de la 14e édition de «Marto et ses tipauvres» hier, l’animateur d’énergie 98,9 avait déjà rempli trois camions de vingt pieds avec un seul des 25 points de collecte.
Le montant incroyable de 180 591,98 $ en sucre, sel et jouets récolté en 2015 risque fort bien d’être pulvérisé lorsque le décompte 2016 sera complété, de Shawinigan à La Pocatière.
À sa grande surprise, la collecte continue encore et toujours de prendre de l’ampleur. Depuis 2003, la mission est toujours de distribuer du bonheur aux enfants démunis.
DU NOUVEAU
«On a eu des jambons, beaucoup de saucisses et de bacon. Les charcuteries, on ne s’était jamais lancé là-dedans! Des choses que les gens moins fortunés ne s’achètent pas. Je ne sais pas si l’économie est bonne pour tout le monde, mais pour la collecte, c’est vraiment facile. C’est sûr que ça va être un record», affirme Marto, qui espère obtenir le résultat final en fin de journée lundi.
Dehors sous - 20 °C, Anita Castonguay, la mère de l’animateur, avait le sourire un peu figé.
«C’est fantastique! J’ai entendu des histoires à faire pleurer. Merci aux gens!» Cette année, Marto souhaite aider la famille de Katia Labranche, une fillette de 10 ans de Saint-georges-deBeauce, atteinte d’une déficience intellectuelle sévère. La jeune fille était d’ailleurs présente hier au quartier général de la collecte.
UNE FAMILLE
«Ça va nous donner un bon coup de main. On ne peut pas installer un ascenseur, alors nous allons réaménager sa chambre au rez-de-chaussée. Il y a beaucoup de travaux à faire», expliquent les parents Pascal Labranche et Chantale Nicol, qui ont aussi quatre autres enfants à la maison. Marto cherche donc des travailleurs capables de faire des rénovations bénévolement.
Chez Provisions Ste-odile, où se tenait la fête hier, le patron était très heureux de contribuer au succès de l’événement.
«Marto, c’est devenu un ami. Ça me tient à coeur. J’ai eu 4000 $ de dons aussi loin qu’à Saint-jean-port-joli. C’est comme une famille», a résumé Praful Manek. La soirée devait se conclure avec deux joueurs d’accordéon avant que des bénévoles se rendent décharger les marchandises.