Des dépenses en baisse pour Noël
La moitié des Canadiens devraient toutefois dépasser leur budget
AGENCE QMI | Un sondage diffusé hier par la Banque CIBC démontre que les Canadiens comptent dépenser moins cette année pour la période des Fêtes, bien qu’ils s’attendent aussi à dépasser leur budget.
Selon les répondants au sondage, les Canadiens devraient dépenser en moyenne 597 $ pendant la période de Noël et du jour de l’an, en baisse de 8 % par rapport aux 652 $ prévus l’année dernière.
DÉBOURSÉS ADDITIONNELS
Toutefois, 51 % des répondants ont affirmé qu’ils s’attendent à dépasser leur budget alloué aux Fêtes. «Le risque provient des dépenses que l'on n'emballe pas – les divertissements, les voyages, et même les ventes alléchantes du lendemain de Noël et les festivités du Nouvel An», a expliqué David Nicholson, vice-président, Service Impérial CIBC.
D’ailleurs, 13 % des Canadiens prévoient se sentir «un peu coupable» au moment de payer les factures, en janvier prochain.
Au pays, ce sont les Albertains qui comptent augmenter le plus leurs dépenses, avec une hausse prévue de 6 %. Les Québécois et les Ontariens, de leur côté, ont affirmé avoir l’intention de se serrer la ceinture en diminuant, respectivement, de 10 % et 12 % leurs dépenses liées aux Fêtes.
CRÉDIT
Les cartes de crédit seront mises à contribution pour payer les achats des fêtes par 86 % des Canadiens. Si la majorité des consommateurs ont l’intention de payer tout leur solde, 29 % des répondants ont admis qu’ils s’attendent à devoir reporter une partie de leur dette.
Les milléniaux sont les plus à risque de s’endetter au-delà de leur capacité de payer. Quelque 48 % des jeunes consommateurs admettent reporter leur solde de crédit pendant plus d’un an, tandis qu’un millénial sur cinq a confié ne pas se souvenir de la dernière fois où son solde a été à zéro.
«Bien que la plupart des Canadiens utilisent leur carte de crédit de manière responsable, il est très facile de se laisser emporter par l'esprit des Fêtes et de se laisser aller à la dépense», a souligné M. Nicholson, en enjoignant les consommateurs à établir et respecter un budget réaliste.