Assauts sur les gardiens : il faut en finir !

Stéphane Quintal accomplit de l’excellent travail à la tête du Comité de sécurité des joueurs de la Ligue nationale de hockey.

Les coups à la tête ont diminué depuis son entrée en poste.

Il y aura toujours des contrevenants, mais les méthodes d’éducation mises de l’avant par Quintal et ses collègues ont fait leur chemin.

RÈGLEMENT À ADOPTER

Par contre, il est urgent que Quintal et ses acolytes incitent les directeurs généraux de la LNH à adopter des mesures strictes et sévères pour contrer les assauts sur les gardiens.

Jeudi soir à Dallas, Cody Eakin des Stars a frappé Henrik Lundqvist des Rangers avec l’intention de le sortir du jeu.

Le vétéran gardien avait beau être derrière son filet, Eakin n’a pas ralenti ni cherché à l’éviter alors qu’il avait tout le temps de le faire. Ses intentions étaient claires. Il voulait sortir Lundqvist du jeu. Il l’a frappé à la tête avec son épaule.

Heureusement, Lundqvist qui revenait au jeu après avoir été laissé sur la touche au profit d’antti Raanta, a été en mesure de revenir dans le match après avoir été soumis au protocole de dépistage des commotions cérébrales.

La suspension de quatre matchs imposée à Eakin aura-t-elle un effet de dissuasion chez les joueurs de la ligue? Il est permis d’en douter parce que le problème dure depuis longtemps.

PRICE RISQUE DE REMETTRE ÇA

Si rien n’est fait pour assurer la protection des gardiens, on risque de revoir Carey Price se battre à nouveau. Autrefois, une règle non écrite stipulait qu’il était carrément interdit de toucher au gardien. Les joueurs adverses ne pouvaient même pas mettre un pied dans le territoire du gardien.

C’était peut-être trop, mais la LNH ne peut tolérer que les gardiens subissent des assauts répétés devant leur filet. Les défenseurs ne peuvent plus se servir de leur bâton pour ralentir un adversaire en pleine course coupant au filet.

Les contacts avec les gardiens sont monnaie courante. Ils doivent déjà composer avec toute l’obstruction qui se fait devant eux quand la rondelle se promène d’une palette à l’autre.

La situation n’a plus aucun sens.