Val Gardena sourit à Guay
Le skieur termine 3e au super-g et obtient un 6e podium sur cette montagne d’italie
Erik Guay a renouvelé son affection pour Val Gardena, hier, où il a terminé troisième du super-g, ce qui se traduit par son sixième podium en carrière sur cette montagne du nord de l’italie.
Sous le soleil et sur une surface dure et sans surprises, le skieur de Mont-tremblant a dévalé le parcours en 1 min 32,06 s, cédant 13 centièmes au gagnant Kjetil Jansrud, puis six centièmes au compatriote de celui-ci, Aleksander Aamodt Kilde. Le skieur originaire de Lac-sainte-marie en Outaouais, Dustin Cook, a pris le sixième rang à 55 centièmes de Jansrud.
«C’est une piste que j’aime bien. J’ai pu attaquer à ma façon et je suis réellement content de la façon que j’ai skié», a com- menté Guay, lors d’une conférence téléphonique depuis le massif des Dolomites.
ENFIN EN SUPER-G
Dixième à s’élancer, il détenait le meilleur chrono du jour à son arrivée au pied du parcours, mais une infime perte de vitesse dans la deuxième moitié a toutefois servi les Norvégiens Kilde et Jansrud, partis après lui (13e et 15e). Sa tenue quasi sans fautes lui a finalement permis de résister aux assauts suivants et signé son premier podium de la saison, surtout un premier en super-g depuis décembre 2010.
«Je ne sais pas si ça efface des doutes», a émis le Québécois sur sa léthargie dans cette spécialité. «Mais c’est sûr que ça donne énormément de confiance de savoir que je suis encore capable à 35 ans de compétitionner avec les meilleurs au monde», dira-t-il plus tard.
UNE PISTE INSPIRANTE
À son 219e départ en carrière, il s’agit du 24e podium pour Guay. Chaque nouveau gain pour lui améliore la marque pour un Canadien dans l’histoire de la Coupe du monde de ski alpin depuis qu’il avait effacé en décembre 2013 la marque de 20 médailles que détenait jusqu’à ce moment-là Steve Podborski.
Le vétéran obtient ainsi un sixième podium sur cette piste nommée «Saslong», traduction de «pierre longue» dans la langue du pays. Il y avait remporté la descente en décembre 2013, épreuve qui sera disputée aujourd’hui.
«Tout simplement, c’est un endroit qui me met en confiance. Dès le moment où je prends le portillon de départ, je sais que j’ai de bonnes chances de bien faire. J’aime bien quand il y a beaucoup de changements de terrains, des bosses, des sauts. C’est vraiment ce qu’il y a ici. J’y ai connu du succès assez tôt dans ma carrière. À toutes les fois que je reviens, je me sens à l’aise», explique le spécialiste des épreuves de vitesse, qui avait fini deuxième en super-g et troisième en descente sur cette pente en 2005.