Une question de caractère
WASHINGTON | Michel Therrien a frappé sur les clous de la victoire d’équipe et du caractère pour décrire la performance de son équipe contre la bande à Alex Ovechkin.
«C’est une belle victoire d’équipe, c’est une victoire où les gars ont démontré beaucoup de caractère, a résumé Therrien dans un corridor du Verizon Center. Ce n’est pas facile de jouer à Washington. J’ai aimé notre façon de travailler.
«Nous voulions réduire le temps et l’espace pour les Capitals, a-t-il enchaîné. Nous avons vraiment resserré notre jeu pour limiter leurs chances. »
Therrien savait aussi que cette rencontre aurait une symbolique importante pour Carey Price.
Ça, c’est certain, a-t-il répliqué. Pour Carey, c’était important qu’il connaisse un bon match. Mais c’était la même histoire pour le reste de l’équipe. Les gars devant lui ont connu une excellente rencontre. Quand on dit que c’est une victoire d’équipe, c’en était une. Tout le monde a contribué à sa façon.»
BIBITTES
Therrien assure qu’il n’a jamais dû fermer le dossier Price après l’avoir retiré du match contre les Sharks.
«Vous faites souvent des dossiers et vous cherchez des bibittes, a-t-il riposté en éclatant de rire. C’était votre dossier à vous, pas le mien.»
Muet au sujet de la blessure à Andreï Markov, l’entraîneur en chef a mieux respiré en voyant Shea Weber de retour sur la glace au début de la troisième période.
«Shea s’est vraiment sacrifié pour l’équipe, a-t-il noté. Nous étions tous heureux de compter sur lui pour la dernière période. Il a payé le prix pour aider son équipe.»
PAS ASSEZ DE TIRS
Du côté des Capitals, Barry Trotz a expliqué la défaite des siens d’une façon très logique.
«Nous n’avons pas décoché assez de tirs, a résumé l’entraîneur en chef des Capitals. Mais je ne veux rien enlever au Canadien. Ses joueurs étaient vraiment déterminés à gagner cette rencontre. Je crois qu’ils voulaient l’emporter pour Carey. J’ai lu plusieurs citations après la défaite contre les Sharks et je savais qu’ils défendraient mieux leur territoire.»
Lars Eller, un ancien du Tricolore, a tenu un discours semblable à celui de son entraîneur.
«Pour battre un gardien, tu dois obtenir plusieurs tirs et lui compliquer la vie, a dit le Danois. C’était une soirée trop facile pour Carey.»