Le Journal de Quebec

Une mère recherche un donneur de moelle

Atteinte d’un cancer, la femme lance un cri du coeur

- CATHERINE BOUCHARD

Une mère de famille de Stoneham, aux prises avec un cancer de la peau et des ganglions, est à la recherche de la personne qui pourra lui sauver la vie en donnant de sa moelle osseuse.

Lyne Bouchard, 36 ans, souffre d’une forme de cancer appelé lymphome cutané de type T, accompagné du syndrome de Sézary.

«C’est un cancer de la peau et des ganglions», résume la mère de famille.

Alors qu’elle rejette la chimiothér­apie – elle a eu des chocs toxiques – et que le don de sang de cordon représente une option très risquée, Mme Bouchard mise tout sur le don de greffe de moelle osseuse. Le problème est qu’il n’y a aucun donneur compatible à la banque d’héma-québec.

« MÉCHANTE CLAQUE »

Une nouvelle difficile à accepter, malgré la bonne humeur palpable dans la voix de la mère de famille. «Lundi, lorsque l’on m’a annoncé qu’il n’y avait pas de donneur, je vous dirais que j’ai eu une méchante claque dans face. J’étais en journée pédagogiqu­e. J’ai fermé le téléphone et j’ai pleuré tout l’après-midi. J’ai installé mes filles devant la télé. Je ne m’en sortais pas», confie-t-elle.

Le type de cancer dont souffre Mme Bouchard s’attaque généraleme­nt aux hommes de 70 à 80 ans.

«Je ne fit pas dans les statistiqu­es. Les médecins n’ont jamais vu ça sur une femme de mon âge», mentionne-t-elle.

La femme croit qu’il s’agit de problèmes hormonaux. «Ça fait cinq ans que j’ai des problèmes, que je souffre, depuis la naissance de ma deuxième fille», observe-t-elle. Elle a multiplié les consultati­ons chez les dermatolog­ues qui ont diagnostiq­ué de l’eczéma.

DONNEUR RECHERCHÉ

Néanmoins, son état s’est détérioré en février dernier et en août, ça n’allait plus du tout.

«Je suis rentrée à l’hôpital. Les médecins ont constaté que j’avais des bosses. Ils ont fait une biopsie», explique-t-elle. Le diagnostic est tombé en septembre dernier.

La maladie provoque des éruptions cutanées qui affectent lourdement son estime de soi.

«C’est externe. Le monde regarde. Je vis avec des gants de plastique tout le temps. Ce n’est pas facile pour la vie extérieure», explique Mme Bouchard.

Ceux qui souhaitent valider leur compatibil­ité avec la mère de famille peuvent le faire en demandant la trousse de cellules souches sur le site d’héma-québec.

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Lyne Bouchard souffre depuis cinq ans après la naissance de sa deuxième fille. Elle croit qu’il s’agit peut-être de problèmes hormonaux.

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