Le Journal de Quebec

PAS D’AMOUR POUR LE CH

Il subit un 13e revers en 14 matchs à Philadelph­ie

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m

PHILADELPH­IE | Décidément, il n’y a rien à faire. Le Canadien est incapable d’acheter une victoire au Wells Fargo Center.

En avant 1 à 0 jusque tard en deuxième période, le Tricolore a baissé pavillon 3 à 1, hier soir, contre les Flyers.

En incluant la finale de l’associatio­n de l’est de 2010, les Montréalai­s ont maintenant perdu 13 de leurs 14 derniers matchs dans la Ville de l’amour fraternel.

Appelé à amorcer un cinquième match consécutif, Carey Price, déjoué deux fois sur 23 lancers, a subi le revers.

Le Canadien a donc été incapable de profiter de la présence d’alex Galchenyuk, de retour après une absence de trois rencontres en raison d’une blessure au genou droit.

Galchenyuk a tout de même participé au pointage en se faisant complice du quatrième but de la saison de Nikita Nesterov.

Une coïncidenc­e pour le moins particuliè­re étant donné que le Russe a inscrit son premier but dans l’uniforme tricolore le jour même du départ de Mark Barberio en direction du Colorado.

UN BON DÉPART, MAIS...

D’ailleurs, les Flyers n’avaient toujours pas mis Price à l’épreuve lorsque Nesterov a déjoué Michal Neuvirth avec le cinquième tir au but du Canadien. Pour une raison difficilem­ent explicable, le vent a tourné et les visiteurs ont mis 15 minutes avant de décocher un autre tir.

«On a arrêté de jouer après le premier but et on a mal joué le reste du match», a sèchement analysé Tomas Plekanec.

Le Tricolore est tout de même parvenu à maintenir sa mince priorité jusqu’à ce que Claude Giroux réplique, avec An- drew Shaw au cachot, dans les derniers instants de la deuxième période.

Une punition tellement inutile que Michel Therrien a cloué l’attaquant au banc pour le reste du match.

D’ailleurs, Shaw a refusé de rencontrer les journalist­es au terme de la rencontre.

Matt Read a amorcé la troisième période en décochant un boulet de canon qui a eu raison de Price du côté du bloqueur.

«Son tir a eu l’effet d’une balle papillon. Il l’a logé au bon endroit, dans le coin supérieur», a souligné Price, qui était tout de même parvenu à effleurer le disque.

PLUS RIEN D’INTIMIDANT

Dans le cadre des célébratio­ns entourant leur 50e anniversai­re, les Flyers soulignaie­nt la contributi­on de tous leurs anciens capitaines.

Contrairem­ent aux époques de Lou Angotti, Bobby Clarke, Bill Barber, Dave Poulin, Eric Lindros et Chris Pronger, les capitaines présents à cette rencontre, le domicile des Flyers n’avait rien du bruyant et intimidant Spectrum où les Broad Street Bullies ont terrorisé leurs adversaire­s pendant plus de 40 ans.

Hier, on aurait parfois pu entendre une mouche voler dans cet amphithéât­re où le Canadien n’a jamais connu beaucoup de succès.

Il a fallu le but de Giroux pour réveiller cette foule habituelle­ment hostile.

En fait, Radko Gudas est le seul joueur dont le style rappelait la «glorieuse» époque des Flyers.

À quelques reprises, le défenseur tchèque s’est élancé pour frapper un adversaire au centre de la glace. S’il a fait virevolter Plekanec, il n’a pas obtenu le même succès contre Radulov, qui l’avait aperçu du coin de l’oeil.

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Claude Giroux a profité d’une mauvaise pénalité dont a écopé Andrew Shaw, en fin de deuxième période, pour créer une égalité de 1 à 1.
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