Soulagement dans l’industrie de la motoneige
SAINTE-AGATHE | L’industrie de la motoneige qui représente 3,3 milliards $ au Québec a poussé un grand soupir de soulagement au moment de l’annonce de la levée de la menace de blocus des sentiers qui passent sur les terres agricoles.
«C’est une bonne nouvelle que ça finisse ainsi. On est heureux. On s’était déjà préparés à limiter les dégâts. Des centaines d’emplois sont directement liés à la motoneige dans la région. On commençait à être inquiets», affirme Christine Labrecque, agente sénior de développement touristique au CLD Antoine-labelle, dans les Laurentides.
14 000 emplois
La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec est très satisfaite. «C’est un soulagement, c’est certain. Ça va rassurer les motoneigistes qui hésitaient à organiser leurs vacances», ajoute Marilou Perreault, responsable des communications à la FCMQ.
La Fédération souligne que l’industrie de la motoneige permet le maintien de plus de 14 000 emplois. «Plusieurs pourvoiries et hôteliers recevaient des annu- lations en raison de la possibilité de blocus des sentiers», a dit la présidente de la Fédération, Denise Grenier.
bonne décision
Du côté de l’union des producteurs agricoles, on salue l’abandon de la réforme du Programme de crédit de taxes foncières agricoles, annoncé par le ministre de l’agriculture, des Pêcheries et de l’alimentation, Laurent Lessard.
Selon L’UPA, cette réforme allait faire augmenter de façon importante les taxes de 83 % des agriculteurs.
«Le gouvernement du Québec prend une bonne décision. La détermination des producteurs agricoles, la nomination récente de M. Lessard et les comptes de taxes reçus jusqu’à maintenant, qui confirment toutes nos évaluations, ont clairement fait la différence», a déclaré le président général de L’UPA, Marcel Groleau.
L’UPA ajoute toutefois qu’elle attend toujours une concertation. «Malheureusement, le gouvernement du Québec n’a pas annoncé qu’il entendait réunir les intervenants (UPA, FQM et ministères concernés) pour trouver des solutions durables à la fiscalité foncière agricole.»