Marc-andré Fleury veut-il toujours rester à Pittsburgh ?
Le DG Jim Rutherford veut connaître les intentions de son gardien vétéran
AGENCE QMI | Le directeur général des Penguins, Jim Rutherford, restera en contact avec le gardien Marc-andré Fleury au cours des prochaines semaines pour s’assurer que le Québécois est toujours heureux à Pittsburgh avant la date limite des transactions.
«La seule chose que je devrai surveiller est de garder les lignes de communication ouvertes avec le joueur en lui demandant s’il est à l’aise avec la situation», a expliqué Rutherford au quotidien Pittsburgh Tribune-review.
Fleury a perdu son poste de gardien partant au profit du jeune Matthew Murray, qui a mené les Penguins à la Coupe Stanley l’an dernier. Il semblait toutefois satisfait d’être son adjoint.
«De l’année passée jusqu’à aujourd’hui [Fleury] a géré tout ça comme un vrai professionnel, a ajouté le DG. Il n’y a pas de problème du tout. Il se peut que nous soyons capables d’aller de l’avant en ayant deux gardiens d’élite. Nous devons simplement garder un oeil sur la direction que Marc-andré veut prendre dans les prochaines semaines.»
UNE PLACE POUR LES DEUX
Rutherford avait mentionné à l’automne son désir de garder les deux hommes et il n’a pas changé d’avis.
«Notre priorité ici est de gagner. Mon but est de garder ces deux gardiens ici cette année.»
Fleury possède présentement une clause de non-échange et est le seul gardien que les Penguins peuvent protéger en prévision du repêchage d’expansion. De plus, une autre clause de son contrat stipule qu’il refuserait une transaction impliquant 12 des 30 équipes existantes.
Âgé de 32 ans, le Québécois empoche 5,75 millions $ cette saison et son entente se terminera à l’été 2019.
BISHOP OUVERT À L’IDÉE D’ÊTRE ÉCHANGÉ
Par ailleurs, bien que le gardien Ben Bishop ne souhaite pas être échangé par le Lightning de Tampa Bay, il a admis être ouvert à l’idée s’il peut obtenir davantage de temps de jeu avec une autre équipe.
Le vétéran de 30 ans, qui en est à la dernière année d’un contrat de deux saisons d’une valeur de 11,9 millions $, n’a obtenu qu’un seul départ lors des quatre derniers matchs de son équipe.
«Nous avons certainement une bonne équipe, une bonne organisation et nous jouons dans une belle ville, a confié Bishop. Le gazon n’est pas toujours plus vert chez le voisin. Tu veux gagner où tu es. Il ne faut pas penser à l’an prochain ou à autre chose que le prochain match.»