Le Journal de Quebec

Des souvenirs inoubliabl­es de Montréal

- Stéphane Cadorette

HOUSTON | Martin Lauzon n’a fait que passer avec la Machine de Montréal, tout comme l’équipe et la Ligue mondiale, d’ailleurs. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agissait du premier jalon sur la route improbable vers le Super Bowl.

Étudiant en physiothér­apie à Ottawa, le gringalet du début de la vingtaine qu’était Lauzon avait les yeux bien ronds en foulant le vestiaire pour un stage, lors de la deuxième et dernière saison de l’équipe, en 1992.

«J’adore le football canadien et j’y ai vécu de belles expérience­s, mais pour moi, la Machine, c’était une première opportunit­é d’entrer en contact avec le football américain», a-t-il souligné au sujet de l’équipe évoluant au sein de ce qui s’avérait un circuit de développem­ent nord-américain et européen pour la NFL.

Si certains repensent à cette époque d’un air moqueur, ce n’est assurément pas le cas de celui qui a y a fait ses classes.

«C’était génial de faire partie de cette aventure. On dira ce qu’on veut, mais c’était du football sérieux avec de très bons athlètes. Il y a plein de gens aujourd’hui dans la NFL qui sont passés par la Ligue mondiale», a mentionné Lauzon.

QUE DU POSITIF

À l’époque, le commissair­e de la NFL, Paul Tagliabue, laissait même planer la possibilit­é que Montréal hérite d’une franchise de la NFL.

Voilà qui rendait la brève épopée de la Machine d’autant plus intense pour ceux qui l’ont vécue de l’intérieur.

«Je n’ai que de bons souvenirs de cette période à Montréal. J’ai encore un chandail de match de l’équipe chez moi, à Atlanta. Ça m’a permis de rencontrer plein de gens intéressan­ts.

«N’importe quelle expérience dans une ligue de sport profession­nel, c’est enrichissa­nt. Pour moi comme pour plusieurs autres, ça a été un beau tremplin», a conclu Lauzon, qui aujourd’hui, ne manque pas d’apprendre quelques mots colorés du vocabulair­e québécois à «ses» Falcons…

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