Les Visages D’une tragédie à L’ampleur méconnue...
marie-neige matteau-gagnon 22 ans
La femme venait de terminer de travailler dans un bar lorsqu’elle a happé de plein fouet une remorque arrêtée au milieu du tunnel Louis-h. Lafontaine, en juin 2005. Occupée à envoyer des messages à son copain et à compter les recettes de sa soirée, elle n’a visiblement pas aperçu le signal lumineux indiquant que la voie du centre était fermée. À l’arrivée des policiers, la victime tenait fermement 130$ dans une main et son cellulaire était à ses pieds, a noté le coroner Claude Paquin.
alexandre Boucher 22 ans
En quittant un tournoi de golf à Shawinigan le 25 août 2012, le jeune homme roulait à vive allure. Il avait bu plusieurs consommations dans la soirée. Un automobiliste qui a croisé son chemin a réalisé trop tard que la victime n’allait pas se conformer à son arrêt obligatoire. Une embardée s’en est suivie. L’enquête a par la suite révélé qu’alexandre Boucher parlait à un ami au cellulaire juste avant la collision fatale.
sylvain Deschamps 39 ans
Le 2 décembre 2011 en soirée, Sylvain Deschamps allait rejoindre une amie dans un bar. En route, il a voulu écrire un message texte à la personne qu’il devait rejoindre, mais il n’a pas été en mesure de le terminer. Il s’est tué avant, en perdant le contrôle de son véhicule sur la route 125, à Chertsey, dans Lanaudière.
FRANÇOIS FERRON-BOISSÉ 20 ANS
Dans la nuit du 12 au 13 décembre 2011, François Ferron-boissé a festoyé jusqu’au petit matin avec des amis. À son retour à la maison, à Rouyn-noranda, il a échangé plusieurs messages textes tout en conduisant. Cela lui a été fatal. «François FerronBoissé était connu pour faire une utilisation insouciante de la messagerie texte au volant», peut-on lire dans le rapport du coroner.
BENOÎT SAUVAGEAU 42 ANS
Le député du Bloc québécois se rendait à son bureau tout en parlant au téléphone avec sa conjointe lorsqu’il a embouti une remorqueuse stationnée sur un accotement, à Repentigny en août 2006. «[...] L’accident est dû à l’inattention complète du conducteur, tout absorbé dans une conversation prenante qui ne lui laissait plus aucune concentration sur la conduite», a noté le coroner Pierre Bélisle.
JÉRÔME THIBOUTOT 33 ANS
Au moment de l’accident, en décembre 2004, l’homme racontait à son interlocuteur qu’un épais blizzard venait de se lever et que plusieurs véhicules avaient fait des sorties de route. Puis la communication s’est rompue. L’homme venait d’emboutir un véhicule d’urgence arrêté en bordure de l’autoroute 20, à la hauteur de Saint-cyrille-de-wendover. Malgré le mauvais temps, il avait parlé au cellulaire pendant près de 28 minutes.
ANDRÉ LEVASSEUR, 68 ANS YVES VIGEANT, 51 ANS
En tentant de répondre à son cellulaire qui sonnait alors qu’il était au volant, André Levasseur a causé un accident le 25 octobre 2012, à Saint-guillaume. Il est mort, tout comme Yves Vigeant, l’automobiliste qu’il a frappé. Ce dernier conduisait un véhicule du ministère des Transports au moment du drame. Selon des proches, il avait l’habitude de parler en conduisant et il n’avait pas de système mains libres intégré dans sa voiture.