Le fruit de la généreuse cueillette de 2015

Principalement en France, le millésime 2015 n’a pas fini de faire Couler de l’encre. À l’instar de 2010, 2005, 1990 ou 1982, Cette récolte fut tout simplement splendide. Un vigneron européen m’a dit dernièrement: «2015 et 2010 sont des Années de fainéant, CAR on n’a rien eu À faire, mère Nature A fait tout le travail pour nous»! Les grappes de raisins étaient dans un état sanitaire impeccable et d’une maturité parfaite.

C’est donc en plein le temps pour vous de remplir votre panier des nombreux vins 2015 qui ont débarqué sur nos tablettes dans les dernières semaines.

Certains grands vins de garde du Bordelais, de la Toscane, de Champagne ou les grands crus bourguignons ne sont pas encore en vente, mais des dizaines de cuvées du Rhône, du Languedoc, de l’alsace, de la Loire, de Provence ou du SudOuest sont arrivées.

MARATHON DE DÉGUSTATION

Mon collaborateur, Mathieu St-amour, et moi avons commencé le marathon de dégustation pour la prochaine édition de notre guide annuel, et plusieurs flacons issus de la cueillette de 2015 nous ont mis un sourire au visage en moins de deux! Les vins ont un fruité éclatant, de la précision gustative, une belle acidité et assurément une bonne aptitude au vieillissement.

La presse écrite d’un peu partout sur la planète-vin est assez unanime en affirmant que 2015 est un millésime superbe. Comme les critiques encensent cette année d’anthologie, les collectionneurs feront assurément des réserves et les stocks vont s’écouler assez rapidement. Alors soyez rapide les amis!

ÉLÉMENTS NATURELS

Rappelez-vous que du vin, ce n’est pas de la boisson gazeuse qui année après année goûte la même chose. Le jus de raisin n’est pas linéaire, égal et pareil d’un millésime à l’autre. Il y a un amalgame d’éléments naturels à prendre en considération, comme la pluviométrie, les heures d’ensoleillement et la précocité du printemps.

L’effet millésime est très important et mère nature peut aussi bien être parfois généreuse ou vachement sadique. Parlez-en aux vignerons de Bourgogne ou de la vallée de la Loire qui ont perdu des parcelles complètes à cause du gel et de la grêle au printemps et au début de l’été 2016. Quelle tristesse!

Il ne faut par contre pas faire l’erreur de généraliser en disant que tel ou tel millésime est bon ou catastrophique, car d’une région à l’autre, c’est bien différent.