Le Journal de Quebec

La coupe n’est pas à l’horizon

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Marc Bergevin estime que le Canadien possède le personnel pour aspirer à la coupe Stanley. C’est du moins ce qu’il a soutenu, mercredi dernier, en répondant à une question qui lui avait été posée en ce sens.

On peut dire qu’il ne pouvait répondre autrement dans le contexte. Mais il doit avoir confiance aussi, sinon à quoi bon faire ce métier? Les dirigeants sportifs et les athlètes carburent à la victoire.

Par contre, il faudra tout un coup de barre pour que le Canadien, qui tournait en rond depuis deux mois au moment du congédieme­nt de Michel Therrien, nous fasse vivre un printemps palpitant. Et je ne pense même pas en termes de coupe Stanley.

CINQ ÉQUIPES ONT GAGNÉ

Seulement cinq équipes ont remporté la coupe après avoir procédé à un changement d’entraîneur durant la saison. Dans chaque cas, ces formations misaient sur les bons chevaux.

Les Penguins de Pittsburgh ont réussi l’exploit deux fois, soit l’an dernier lorsque Mike Sullivan a succédé à Mike Johnston, ainsi qu’en 2009 quand Dan Bylsma avait été appelé à prendre la relève de Therrien.

En 2012, Darryl Sutter a mené les Kings de Los Angeles au premier championna­t de leur histoire après avoir remplacé Terry Murray.

En 2000, Lou Lamoriello avait relevé Robbie Ftorek avec huit matchs à disputer pour confier les rênes de l’équipe à Larry Robinson.

LA COUPE INATTENDUE DE 1971

Qui fut le premier? Al Macneil s’était amené derrière le banc du Canadien à la place de Claude Ruel après 23 rencontres lors de la campagne 1970-1971 pour conduire l’équipe à une conquête que personne n’avait prévue en une saison où les Bruins avaient exercé une nette domination.

En janvier, Sam Pollock lui avait procuré Frank Mahovlich via une transactio­n avec les Red Wings de Detroit. En mars, un gardien recrue ayant pour nom Ken Dryden faisait ses débuts avec l’équipe.

En tout et partout, c’est la 13e fois qu’un changement d’entraîneur est apporté en cours de saison chez le Tricolore. Le taux de réussite n’est pas fort, comme on peut le voir dans les 12 premiers cas.

Après Macneil, le meilleur résultat fut obtenu en 1984 lorsque Jacques Lemaire mena l’équipe en demi-finale après avoir remplacé Bob Berry.

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