Pas de division pour les filles en 2018
L’organisation est réticente malgré le beau parcours d’équipe Québec féminin
Même si l’histoire du dernier Tournoi international de hockey pee-wee de Québec aura été la poussée historique d’équipe Québec féminin, on est encore loin d’une division strictement réservée au hockey féminin, a assuré l’organisation lors de son bilan annuel, hier.
Il ne faut toutefois pas sauter d’étapes, assure le coordonnateur du Tournoi Éric Chiasson.
«Il n’y a eu que deux inscriptions d’équipes féminines cette année, l’autre étant une équipe de Californie. L’engouement, on ne le sent pas. Même si tout le monde en parle et que c’est le fun, il n’y a pas plus d’inscriptions. De plus, on veut garder un volet international, donc on ne créera pas une division féminine pour regrouper six équipes du Québec qui s’affrontent en saison régulière. On va attendre d’avoir un intérêt d’équipes de l’ontario, des Maritimes ou de l’ouest également.»
L’organisation prendra donc les prochains mois pour évaluer la situation.
«C’est historique ce qui s’est passé, on n’avait jamais vu ça. On va évaluer la situation au fur et à mesure», a ajouté le président du tournoi Michel Plante qui, en compagnie d’éric Chiasson, a dressé le bilan de l’édition, hier matin, en l’absence du directeur général Patrick Dom, sur le carreau en raison d’un virus.
TROISIÈME MEILLEURE ASSISTANCE
Par ailleurs, le total de 210 259 spectateurs à avoir assisté à cette deuxième édition du Tournoi pee-wee à se tenir au Centre Vidéotron constitue la troisième meilleure foule de l’histoire de l’événement après l’année record de l’an dernier (236 279) et les 211 178 de 1999.
Michel Plante a d’ailleurs assuré que le Tournoi n’a pas à maintenir des assistances élevées comme celles de l’an dernier pour être en santé, malgré l’arrivée au Centre Vidéotron.
«En venant ici, on savait qu’on allait payer un loyer plus important et notre budget est en fonction de ça. Le Tournoi pee-wee est en santé.»
CHANGEMENTS À PRÉVOIR
L’organisation du Tournoi pee-wee regarde maintenant vers l’avenir et ses fameuses annonces prévues pour mai. Sans en dévoiler les grandes lignes, Michel Plante a laissé entrevoir quelques projets sur lesquels planche le comité organisateur.
«On veut faire vivre la Place Jean-Béliveau. On veut regarder ce qu’on peut faire là et sur tout le site d’expocité. On veut le faire en gardant le prestige et le côté international du tournoi, tout en ajoutant un volet hivernal», a-t-il expliqué en donnant l’exemple d’une patinoire extérieure sur le site de la place Jean-béliveau.