Peu importe les lettres sur la ceinture...
À 35 ans, Éric MartelBahoeli entrevoit la possibilité de mettre la main sur une ceinture mondiale comme une occasion inespérée, sans égard aux trois lettres sur ladite ceinture.
Personne dans son clan ne se met la tête dans le sable. La WBU n’a rien des sanctions majeures que sont les WBC, WBA, WBO et IBF, mais on n’entend pas se prendre la tête pour des questions d’alphabet.
«Un titre mondial, c’est un titre mondial, peu importent les lettres», a tranché François Duguay, l’entraîneur de Martel-bahoeli.
«C’est une grosse opportunité, une occasion en or à son âge. Une victoire assurerait au moins à Éric une place de choix dans les prochains galas locaux et une ceinture, peu importe laquelle, ça se monnaye», a-t-il ajouté.
UNE RECONNAISSANCE
L’ancien champion canadien amateur et professionnel, très impliqué dans la communauté à Québec, a toujours été une figure locale populaire doté d’un public fidèle.
«Même si la WBU n’est pas une grosse association, ce combat de championnat du monde permet de mettre la lumière sur Éric. Son attitude et sa détermination ont été très bonnes pour la boxe et c’est une belle gratification», a témoigné Bernard Barré, de GYM.
Pour François Duguay, il n’y a pas eu une seconde d’hésitation quand l’occasion s’est présentée.
«Je ne connaissais pas grand-chose de l’organisation, mis à part le fait que Micky Ward avait été champion. Mais si la WBU veut repartir et donner de la crédibilité à ses ceintures, il faut commencer quelque part. Pour nous, c’était la chose à faire, c’est certain.»