Le Journal de Quebec

Julien en avait besoin

14e victoire de suite contre les Leafs

- Jonathan Bernier l Jbernierjd­m

TORONTO | Le Canadien l’a échappé belle. À plat pendant la première moitié de la rencontre, il est revenu de l’arrière à deux occasions pour vaincre les Maple Leafs pour la 14e fois de suite.

Le premier but gagnant de la saison d’andrew Shaw, inscrit en prolongati­on, a fait la différence dans ce gain de 3 à 2 acquis, hier soir, à Toronto.

L’attaquant du Canadien a profité d’une sortie hasardeuse de Frederik Andersen pour donner cette importante victoire au Canadien avant de s’écraser lourdement dans la bande.

«Je n’ai vu qu’à la dernière seconde qu’il n’était plus devant son filet. J’ai certaineme­nt joué un peu de chance. Mais nous avons travaillé fort et nous nous sommes appliqués sur les petits détails. Il était temps que les bonds favorables tournent en notre faveur», a déclaré le héros de la rencontre.

Ce gain, un 14e de suite contre les représenta­nts de la Ville-reine, permet à la troupe de Claude Julien d’accentuer, un tant soit peu, son emprise sur le sommet de la division Atlantique. Il possède maintenant quatre points de priorité sur les Sénateurs et cinq sur les Leafs.

PRICE EN GRANDE FORME

Sur la séquence précédant le but de Shaw, Carey Price avait gardé son équipe en vie en stoppant Auston Matthews, parvenu seul devant lui.

«La rondelle a touché le manche de mon bâton. Les joueurs détestent quand ça arrive, mais je vais le prendre», a déclaré le gardien d’anahim Lake.

La recrue, qui semblait dans son élément, a ainsi été privée d’un tour du chapeau.

Price n’en était pas à son premier larcin. Ses arrêts aux dépens de Connor Brown et de Matthews, alors que le poin- tage était de 1 à 1, ont permis au Tricolore de demeurer dans le match.

D’ailleurs, à certains moments, la panne et la désorganis­ation de l’attaque du Canadien donnaient à la défense torontoise des allures des Devils des années 1990. Pourtant, elle est une des équipes qui accordent le plus de lancers à l’adversaire.

Incapable de pénétrer en zone ennemie avec le plein contrôle de la rondelle, le Canadien n’a dirigé que cinq tirs sur la cage protégée par Andersen lors du deuxième vingt.

Max Pacioretty, en supériorit­é numérique, et Alex Galchenyuk, son premier en six rencontres, ont tout de même trouvé une façon de marquer.

«Parfois, il arrive que vous obteniez plusieurs occasions sans être capable d’en profiter. Ce soir, ce fut l’inverse. Les choses finissent toujours par s’égaler», a indiqué Shea Weber, que Claude Julien avait jumelé à un nouveau partenaire.

C’est Andreï Markov qui a passé la soirée à la gauche de Weber. Pour la première fois depuis le 24 octobre, Alexeï Emelin n’était pas son partenaire de jeu. Une associatio­n qui aura duré 56 matchs.

RETOUR DE DESHARNAIS

David Desharnais et Sven Andrighett­o étaient en uniforme pour la première fois depuis l’arrivée de Julien à la barre du Tricolore.

En compagnie de Torrey Mitchell, ils ont formé le trio le plus menaçant du Canadien... jusqu’au réveil de leurs coéquipier­s à mi-chemin de la rencontre. Au cours des 30 premières minutes de la rencontre, ils formaient la seule unité à avoir passé un temps significat­if en territoire des Maple Leafs. Leur travail avait même forcé les locaux à écoper de deux punitions à leurs dépens.

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