Direction New York pour vaincre le cancer
Marc-andré Chabot commencera demain des traitements dans l’espoir de vaincre son quatrième cancer
C’est finalement aujourd’hui que Marc-andré Chabot, qui combat un quatrième cancer en six ans, s’envole pour New York afin d’entreprendre dès demain de nouveaux traitements expérimentaux qui pourraient bien être son dernier espoir de survie.
L’histoire du jeune père de famille de Québec avait touché plusieurs personnes lorsqu’il a appris il y a un peu plus d’un mois que le traitement qui pourrait le sauver était accessible seulement à New York. Après une première série de tests confirmant qu’il était admissible au traitement, c’est demain que cette nouvelle étape vers la guérison débutera.
«Ils vont enfin pouvoir me le “shooter” dans les veines. J’ai hâte d’enfin être rendu. On y a tellement pensé, on a tellement travaillé fort pour réussir à y arriver», confiait Marc-andré lorsque rencontré hier aux Galeries de la Capitale où il organisait une collecte de fonds.
ENDOSSEURS
Le travail dont parle le père de deux enfants, ce sont ces heures intermina- bles à planifier le budget familial et à essayer de trouver des façons de financer le traitement, qui lui coûtera au bas mot 200000$. Et avec 90000$ amassés grâce au sociofinancement, ce n’est toujours pas gagné.
«On a réussi à trouver des endosseurs pour avancer l’argent manquant afin d’amorcer le traitement le plus rapidement possible. Mais c’est un boulet que j’ai, accroché au pied, et qui est très stressant à traîner», explique l’homme de 35 ans.
Malgré tout, celui qui se mariera l’automne prochain garde un moral de fer qui inspire ses proches. «Ça n’a pas de sens d’avoir un moral comme le sien. Chaque fois que la situation s’améliorait, il a reçu une jambette et malgré ça, il continue à se battre», rappelle son père, Richard Chabot.
REDONNER APRÈS LA MALADIE
Le battant a aussi l’intention de redonner à ceux qui traversent des épreuves comme la sienne lorsque son combat contre la maladie sera derrière lui. Il pense même se réorienter et en faire un métier.
«Je vais avoir vécu l’expérience, alors pourquoi ne pas aider les gens dans ma situation qui doivent se faire soigner à l’étranger», affirme le courageux père de deux enfants.