Le Journal de Quebec

De la tête et du coeur

Charles Papineau, chef corporatif des restaurant­s Shaker

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La restaurati­on, Charles Papineau l’a dans le coeur et dans la tête, surtout depuis qu’il porte plusieurs chapeaux, soit ceux de chef corporatif et cofranchis­eur des restaurant­s Shaker en plus d’être copropriét­aire des succursale­s de Charlesbou­rg, Cap-rouge et Lévis.

Depuis qu’il a posé les pieds dans la cuisine d’un restaurant, Charles Papineau s’est toujours nourri de ce qu’il y avait de meilleur à chaque endroit qu’il a fréquenté. Que ce soit au Montego, au Grill Ste-anne, au Ginger, au Laurie Raphaël et au Boudoir, où il a porté pour la première fois la toque de chef.

RICHES EXPÉRIENCE­S

Toutes ces expérience­s ont forgé le chef et l’homme d’affaires qu’il est devenu aujourd’hui, mais surtout son passage à l’échaudé, là «où j’ai vraiment appris la cuisine», du maniement d’un couteau, jusqu’à la pâtisserie, en passant par la technique pour poêler le foie gras et la maîtrise des cuissons.

Il tire aussi leçon de ses expérience­s au Bello, qui l’ont éveillé sur l’importance «de donner de l’amour à la nourriture» et au Savini, où il a acquis ses connaissan­ces pour «bien gérer le service et encadrer le personnel».

Aujourd’hui, «je mets du coeur dans ce que je fais et je gère avec ma tête», affirme le chef, qui se donne d’ailleurs 10/10 lorsque vient le temps de guider son équipe sur la ligne.

ASCENSION

C’est ensuite que l’aventure Shaker a pris son envol avec la nouvelle succursale de Charlesbou­rg, ouverte depuis quelques semaines. En un an et demi seulement, il a occupé les postes de chef de cuisine à Sainte-foy, cofranchis­eur, chef corporatif et copropriét­aire des succursale­s de Charlesbou­rg, Lévis et CapRouge. Toute une ascension pour un homme qui, il y a trois ans, n’aurait jamais envisagé une telle carrière, puisqu’il était alors aux prises avec une dépendance. Voilà une très belle leçon de courage et d’espoir.

Ce qui motive M. Papineau aujourd’hui, c’est «apprendre chaque jour» et relever tous «les défis quotidiens». Proactif en compagnie de ses partenaire­s Luc Beaumont, Frédérick Forcier et le Groupe Blanchette, il se réjouit de l’ouverture prochaine d’un Shaker à Rivière-du-loup, puis d’un autre à Gatineau. Tous des projets qu’il chapeaute en tant que chef corporatif, afin de retrouver «une constance dans chacun des restaurant­s», dit-il.

Surfant sur la vague des tartares, poke bols, burgers et de la mixologie, le Shaker «vend une ambiance, un menu honnête et bon, puis crée un happening», dit-il.

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