Les parents inquiets ne veulent plus attendre
LA pression Augmente Dans le Dossier Des élèves souffrant Des émanations De l’usine Anacolor
Une Centaine De parents inquiets Du secteur Cap-rouge pressent le gouvernement et le maire De Québec D’agir plus rapidement Dans le Dossier De l’usine Anacolor en Affirmant qu’ils ne pourront laisser leurs enfants À l’intérieur De l’école primaire jusqu’en juin.
Le déménagement des 280 élèves vers un autre établissement a même été évoqué hier soir afin de mettre de la pression sur le ministre de l’environnement, mais la résolution n’a pas été adoptée pour le moment.
«Nous voulons des solutions à plus court terme. Il faut empêcher le choix déchirant des parents de décider de garder ou non leurs enfants à l’intérieur devant les risques de souffrir de maux de coeur ou de tête. Ça fait quatre ans. Nous avons une compagnie qui étire les délais juridiques», a dénoncé Guillaume Roy.
Selon lui, le ministre pourrait difficilement défendre le fait qu’une compagnie ne respectant pas les lois force le déménagement des enfants.
LES MOTS DU MINISTRE
L’école primaire Marguerite-d’youville a annulé les récréations à l’extérieur jusqu’au retour de la semaine de relâche en raison des éma- nations de peinture de l’usine Anacolor.
Une séance plénière des élus scolaires est prévue le 13 mars. Une audience du Tribunal administratif du Québec (TAQ) entre Anacolor et le gouvernement aura lieu ensuite le 20 mars. Le ministre David Heurtel a d’ailleurs commenté la situation hier.
«Anacolor n’a jamais envoyé de document, ne s’est pas présenté à aucune rencontre. Alors, ça vous montre un genre de comportement.»
Actuellement, les deux parties ont les mains liées par le processus juridique et les règles de droit en vigueur.
Une rencontre d’information a réuni une centaine de parents insatisfaits hier à l’école Maguerite-d’youville. Certains ont demandé au maire Régis Labeaume d’agir dès maintenant.
SANTÉ EN JEU
La Direction de santé publique (DSP) a répété que les odeurs sont irritantes, désagréables et causent des effets à la santé.
«Des actions doivent être prises», a martelé Isabelle Goupil-sormany, de la DSP.
Immédiatement après, la séance du conseil des commissaires de la commission scolaire des Découvreurs s’est tenue en présence des médias et de plusieurs dizaines de parents hier soir.
—Avec la collaboration de Geneviève Lajoie