Le Journal de Quebec

Des amendes pour les proprios de terrains laissés vacants

Un comité interviend­ra auprès des résidents concernés

- Elisa Cloutier elisa.cloutier@quebecorme­dia.com elisa.cloutier@quebecorme­dia.com 418.683.1573 2398

La ville de Lévis veut en finir avec les terrains laissés vacants, depuis trop longtemps, sur son territoire en créant un comité qui pourra donner des amendes aux propriétai­res récalcitra­nts.

Le ralentisse­ment du marché immobilier laisse des traces à Québec et à Lévis alors que des terrains sont inutilisés, dont certains ont été complèteme­nt abandonnés une fois l’excavation terminée.

À Lévis, l’administra­tion municipale veut «faire bouger les choses» et a établi une liste d’une dizaine de terrains à surveiller ce printemps.

« MAINTENANT, C’est FINI »

«Au niveau de la Ville, on n’en veut plus. On veut s’assurer que ces terrains-là ne tombent plus dans les zones grises. On a laissé assez de temps, on a été tolérant, mais maintenant, c’est fini. Nous voulons y mettre un terme pour une question de sécurité, mais aussi pour les résidents autour», affirme Pierre-luc Therrien, chef de service en permis et inspection à la Ville de Lévis.

Ainsi, les membres du nouveau comité de coordinati­on sur l’entretien des terrains et des bâtiments sillonnero­nt le territoire lévisien, «dès la fonte des neiges», pour forcer les propriétai­res récalcitra­nts à lancer ou poursuivre leurs travaux de constructi­on. Dans les cas contraires, la Ville pourra émettre des constats d’infraction aux propriétai­res concernés, pouvant aller jusqu’à 1000 $ par jour.

L’ESPACE SAINT-LOUIS À L’OEIL

Le comité dont fera partie M. Therrien visera notamment la quatrième phase de l’espace Saint-louis, soit le deuxième immeuble à condos du complexe situé sur la rue Saint-louis.

Selon la Ville, ce projet traîne depuis au moins cinq ans, alors qu’un immense trou fait ombrage au paysage des résidents du premier immeuble résidentie­l. C’est le cas notamment de Jocelyn Proulx, propriétai­re d’un condo voisin depuis quatre ans, qui estime que rien ne bouge depuis au moins deux ans.

«Il n’y a aucun travailleu­r, on dirait même qu’ils font exprès pour que ce soit le plus laid possible. Il y a des armatures d’acier qui traînent au vent, des déchets. La mauvaise herbe et l’eau s’accumulent, et il y a de la styromouss­e rose qui couvre la partie qui devait ouvrir sur la nouvelle phase», indique-t-il. L’été dernier, la Ville de Lévis a d’ailleurs fait clôturer le secteur par mesure préventive.

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