Coiteux refuse de réitérer sa confiance en Pichet
Martin Coiteux a refusé de réitérer sa confiance en Philippe Pichet, hier. Tout dépendra du «plan d’action» que le chef du SPVM définira pour redresser son service, a précisé le ministre de la Sécurité publique.
UNE LETTRE EN 2014
Confiance? «Je n'ai jamais prononcé ce mot-là pour la simple raison qu'il y a des étapes qui s'appellent “faire la lumière”», a-t-il déclaré au sortir du Conseil des ministres.
Dès février 2014, la direction du SPVM avait été mise au courant des allégations de fabrication de preuves à la division des affaires internes.
La Presse révélait hier que les deux anciens enquêteurs Jimmy Cacchione et Giovanni Di Feo – ceux qui ont dénoncé ces manquements à l’émission J.E. la semaine dernière – avaient fait parvenir une lettre sur le sujet au directeur du SPVM de l’époque, Marc Parent.
En copie conforme se trouvait Mar- tin Prud’homme, alors sous-ministre à la Sécurité publique.
PAS « AU FAIT »
La CAQ estime donc «peu probable» que le député péquiste Stéphane Bergeron, ministre de la Sécurité publique en 2014, «n’ait pas été informé d’allégations aussi graves».
Elle se demande pourquoi il n’a rien fait à l’époque. Jamais M. Bergeron «n’a été mis au fait de la lettre», a répliqué le PQ, rappelant que des élections ont été déclenchées quelques jours après.