Les PME veulent plus d’argent en santé et en éducation
AGENCE QMI | À quelques semaines du dépôt du budget 2017-2018, les petites entreprises demandent au gouvernement Couillard d'investir en santé, en éducation et dans les baisses d’impôt.
Dans un sondage de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) réalisé en janvier auprès de propriétaires de PME, 47% des chefs de PME ont dit considérer comme première priorité budgétaire d’«augmenter les dépenses en éducation et en santé».
Également dans une proportion de 47%, les chefs de PME estiment que de «rembourser la dette» est prioritaire, de même que de «réduire les impôts des particuliers» (46 %) et de «réduire l’impôt des entreprises» (45 %).
Concernant la croissance de leur entreprise, les chefs de PME pensent, dans une proportion de 47 %, qu’il faudrait «rééquilibrer les lois du travail pour les rendre plus équitables à la fois envers les employeurs et les travailleurs» et, dans une proportion de 38 %, «procurer des allègements fiscaux aux PME pour aider à financer des conseils de professionnels externes.
DES DIFFICULTÉS
Aussi, selon le sondage, la grande majorité des chefs de PME estiment «qu’il sera difficile pour leur entreprise d’absorber des coûts additionnels», comme des hausses du salaire minimum ou des cotisations au Régime de rentes du Québec.
À ce chapitre, la FCEI, qui a fait part de ses recommandations au ministre des Finances durant ses récentes consultations prébudgétaires, a demandé des mesures d’atténuation, «notamment pour faire face à l’augmentation de 4,7 % du salaire minimum en 2017».
Un autre élément du sondage est leur souhait, à 88 %, «que le Québec mise davantage sur le développement responsable de ses ressources naturelles», notamment dans les secteurs du bois, des mines, de l’électricité, et du pétrole et du gaz.
ANNULER L’AUGMENTATION D’IMPÔT
Par ailleurs, les dirigeants de petites et moyennes entreprises voudraient que le gouvernement du Québec annule l’augmentation d’impôt de 48 % des plus petites entreprises (qui cumulent moins de 5500 heures travaillées annuellement) en vigueur depuis le 1er janvier.
Le sondage de la FCEI a été mené entre le 16 et le 19 janvier auprès de 585 propriétaires de PME et sa marge d’erreur est de 4,1 %, 19 fois sur 20.