Le Journal de Quebec

Une famille comblée

- STÉPHANE CADORETTE

MONTRÉAL | Il n’y avait pas que la douce odeur des baguettes et des viennoiser­ies qui flottait dans l’air de la boulangeri­e Le Pain dans les voiles, hier matin. Celle du bonheur de toute la famille Duvernay-tardif ajoutait un côté givré à ce début de journée festif.

C’est que l’ancien des Redmen de Mcgill, et garde partant des Chiefs depuis 2015, avait choisi la boulangeri­e familiale pour répandre la bonne nouvelle.

«Ça représente tout. C’est ici que j’ai travaillé. C’est ici que j’ai étudié mes bouquins de médecine pendant de nombreuses heures. Ça représente bien l’esprit de famille qu’on a chez nous.

«Quand on m’a demandé où je voulais faire la conférence de presse, j’ai tout de suite pensé à la boulangeri­e. Ça fait trop de sens. Je suis fier d’être ici», a résumé le célébré du jour, qui cuisait encore les viennoiser­ies sur place à la veille de Noël il y a trois ans!

ÇA NE CHANGE PAS LE MONDE

En présence de ses parents, de ses deux soeurs et de plusieurs proches, DuvernayTa­rdif a maintes fois souligné que son lucratif nouveau contrat ne le transforme­rait au- cunement.

«L’argent, c’est important parce que c’est un moyen qui peut te permettre d’accomplir de grandes choses, mais outre ça, le plus important, c’est d’être heureux dans ce que tu fais. Pour moi, ça passe beaucoup par mon entourage. Ces gens m’apprécient parce que je suis resté le même gars semi tout croche, qui est toujours partant pour un million de projets», a-t-il dit.

DES PARENTS FIERS

À quelques pas de lui, sa mère Guylaine ne cachait pas sa fierté.

«On est fiers de nos trois enfants pour des raisons différente­s. C’est sûr que Laurent, c’est extraordin­aire ce qui lui arrive au niveau de la performanc­e, mais ce qui me touche le plus de lui, c’est son ouverture de coeur et d’esprit», a-t-elle souligné.

Papa François ne semblait pas inquiet le moins du monde de la pression additionne­lle qui se pose sur les épaules de son fils avec cette pluie de millions.

«Je ne vois pas comment ce contrat pourrait le changer. Au football, si tu t’assois sur tes lauriers, les salaires ne sont pas garantis contrairem­ent à d’autres sports. Connaissan­t Laurent, il veut encore s’améliorer et sait qu’il a du chemin à faire», a-t-il affirmé.

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Le garde des Chiefs Laurent Duvernay-tardif a reçu des appels de félicitati­ons de plusieurs de ses coéquipier­s au cours des derniers jours.

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