Les Hells Angels ne sont pas bienvenus à Lévis, dit le maire

Rien ne laisse présager que le groupe criminalisé de motards, les Hells Angels, élira domicile à Lévis, selon le maire, Gilles Lehouillier.

«On n’a pas entendu parler de rien en termes d’implantation à Lévis. J’ai vérifié encore récemment avec la sécurité publique et on n’a rien», indique M. Lehouillier.

Récemment, Le Journal publiait que les Hells Angels s’étaient réactivés à Québec l’automne dernier, mais qu’aucun local n’aurait encore été ouvert.

Avant l’opération Sharqc en 2009 – qui avait mené à la fermeture de tous les chapitres des Hells, sauf celui de Montréal –, deux bunkers du groupe ont existé à Lévis: un dans le secteur de Saint-nicolas, démoli en 2003, et un autre dans le secteur de Charny, démoli en 2015.

«On l’a vu dans le passé, les opérations policières assurent le contrôle et la sécurité de notre population. Je ne vois pas de problème poindre à l’horizon», poursuit le maire, ajoutant du même souffle que les Hells Angels n’ont pas leur place à Lévis. «Pour tous les groupes criminalisés, quels qu’ils soient, ce ne sont pas des groupes bienvenus», martèle-t-il.

Le maire en a profité pour réitérer sa confiance envers le corps policier de sa ville. «Ils ont été efficaces dans le passé. Avec les opérations qui ont été menées, vous l’avez vu comme moi, le repère de Saint-nicolas a été fermé.»

Nouveau-brunswick

Par ailleurs, l’été dernier, un ancien membre de Québec, Emery «Pitt» Martin, a mis en place un nouveau chapitre au Nouveau-brunswick.

Les escouades de lutte au crime organisé de la région ont, à cet effet, récemment affirmé être «prêtes pour le retour» des motards avec deux équipes d’enquêteurs, dont 14 limiers de la GRC qui viennent tout juste de joindre leurs rangs. - Avec la collaboration

de Nicolas Saillant