Ottawa suit les traces de Québec
La capitale fédérale accueille pour la première fois l’événement ce week-end
OTTAWA | Pour la première fois de son histoire, le grand cirque du Red Bull Crashed Ice se déplace à Ottawa, où les organisateurs de l’événement débordent de confiance d’en faire un véritable succès populaire afin de répéter l’expérience dans les prochaines années. Québec doit-elle craindre l’autre capitale?
«On travaille pour Red Bull qui est notre client. On va produire le Crashed Ice où Red Bull va vouloir le faire. C’est sûr que Red Bull veut revenir à Québec, car ils ont toujours aimé Québec. Et la Ville veut le réobtenir. Mais il n’y a pas de discussions qui ont été lancées actuellement par rapport à Québec», assure le président de Gestev, Patrice Drouin, dont la firme a été mandatée sans surprise pour produire ce Championnat du monde.
À quelques heures des premières descentes qui auront lieu en matinée, aujourd’hui, les ouvriers finalisaient, hier, les derniers préparatifs sur le site patrimonial choisi pour tenir la finale de la saison 2016-2017 d’ice cross downhill sur les écluses du canal Rideau, à proximité du parlement et du Château Laurier.
UN ENGOUEMENT EN VILLE
Après dix présentations à Québec et des rendez-vous uniques à Niagara Falls et Edmonton depuis 2006, Ottawa était mûre pour accueillir à son tour l’élite du patinage extrême en marge des festivités du 150e anniversaire de la Confédération. Et la capitale fédérale entend bien en redemander si le succès souhaité se matérialise.
«Il y a un momentum qui est assez clair ici avec les célébrations du 150e anniversaire. Ils lancent le Crashed Ice avec ce momentum, ce qu’on n’avait pas en 2006 à Québec», nous a souligné Drouin.
Directeur général d’ottawa 2017, l’organisme responsable des festivités du 150e, Guy Laflamme est catégorique quant à son désir que la ville ontarienne devienne la nouvelle plaque tournante au pays du Red Bull Crashed Ice.
UN RETOUR ESPÉRÉ
«Quand j’ai approché Red Bull, c’était clair pour nous qu’on souhaitait que l’événement puisse revenir de façon cyclique. Je pense qu’il y a un désir de faire circuler l’événement entre certaines villes canadiennes, et sans vouloir manquer de respect envers Québec […] je pense que notre site est aussi spectaculaire, a-t-il soutenu en entrevue au Journal.
«Puis, ça profite aussi à Québec, car on bâtit un auditoire, on augmente le nombre de fans du Crashed Ice, et ça permettra à plus de fans d’ottawa et de l’ontario d’aller à Québec. Pour nous, tout dépendra du succès et de l’efficacité de l’opération.»
Plus de 30 000 personnes sont attendues aux abords de la piste, sans compter les milliers d’autres qui regarderont l’action depuis les rues, fermées pour l’occasion, et au parc Major’s Hill sur écrans géants.