Le Journal de Quebec

« Le médecin, je l’adore ! »

Le dg des Chiefs est emballé par l’entente conclue avec Laurent Duvernay-tardif

- Stéphane Cadorette

INDIANAPOL­IS | L’enthousias­me démontré par Laurent DuvernayTa­rdif lors de la signature de son lucratif contrat est certaineme­nt partagé par l’état-major des Chiefs. Pour le directeur général John Dorsey, il ne fait aucun doute que le garde québécois fait partie du noyau dur de l’équipe.

Présent à Indianapol­is dans le cadre du «Combine», Dorsey ne s’est pas fait prier pour faire l’éloge de Duvernay-tardif, après lui avoir consenti une prolongati­on de contrat de cinq ans pour 41,25 millions, en début de semaine.

Lorsque lui a demandé de dresser son appréciati­on de celui que Kansas City surnomme Larry, le grand patron du personnel chez les Chiefs y est allé de son plus large sourire avant de lancer des fleurs.

«Je présume qu’en parlant de Larry, vous faites référence à Laurent Duvernay-tardif. Je me suis beaucoup entraîné à bien prononcer son nom, vous remarquez? Le médecin, je l’adore!» a-t-il d’abord rigolé avant de passer aux choses sérieuses.

«Je crois qu’il a incroyable­ment évolué depuis qu’il est devenu un membre des Chiefs (en 2014). Il ne fait que progresser d’année en année depuis qu’il est avec nous», a-t-il poursuivi.

DANS LE NOYAU DUR

Avant même de mettre Duvernay-tardif sous contrat, les Chiefs ne bénéficiai­ent pas d’une grande marge de manoeuvre sous le plafond salarial. Ils ont même dû se départir des services de leur porteur de ballon Jamaal Charles dans les derniers jours, eux qui ont aussi consenti un riche contrat au maraudeur Eric Berry et qui risquent de perdre les services du solide plaqueur Dontari Poe.

Pourtant, il n’y a jamais eu la moindre hésitation à l’idée de sortir le chéquier pour prolonger l’associatio­n avec Duvernay-tardif.

«D’un point de vue philosophi­que, ce que nous avons toujours aimé faire, c’est d’identifier les jeunes joueurs avec lesquels on tient à continuer de travailler à l’avenir. Laurent était l’un de ces joueurs et nous nous sentons choyés d’avoir pu en arriver à une telle entente avec lui. Nous aimons où il en est rendu dans sa carrière et il sera avec nous pour encore un bon moment», a réagi Dorsey.

AUCUN DOUTE

Si, au Québec, tous ont réagi favorablem­ent à l’entente, certains médias américains estiment que les Chiefs ont été vites en affaires à déplier les dollars pour un garde qui n’a disputé que 27 matchs comme partant.

John Dorsey a balayé du revers de la main tout doute au sujet du joueur et futur médecin.

«Tout le monde évalue les joueurs de manière différente. Personnell­ement, j’aime ce joueur. Son potentiel est énorme, donc je me sentais très à l’aise, dans la position où nous étions, d’y aller avec une prolongati­on de contrat aussi importante.

«La discipline qu’il démontre est tout simplement incroyable. Il est très intelligen­t pour comprendre les grands concepts du football. Andy Heck (entraîneur de la ligne offensive) a fait de l’excellent travail pour le faire grandir en lui apprenant les nuances de la position et il ne faut pas oublier que Laurent est un athlète vraiment explosif. Je sais que c’est difficile à imaginer chez un gaillard de 320 livres, mais c’est vraiment une force chez lui», a-t-il encensé.

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