Après la défense, l’attaque

Claude Julien a dessiné un portrait très juste de cette victoire de 2 à 1 contre les Predators de Nashville. S’il a encore une fois aimé le caractère de son équipe, il a aussi soulevé des points négatifs.

«Quand nous regardons notre équipe ce soir, notre exécution n’était pas bonne, a dit l’entraîneur en chef. Nous devons continuer à travailler sur cet aspect. Défensivement, je trouve que notre équipe joue beaucoup mieux. Nous nous défendons bien et nous limitions les chances de marquer. Maintenant, c’est le temps de regarder l’autre phase de notre match. L’exécution, c’est une chose, mais il faut aussi diriger plus de rondelles vers le filet.»

«J’aimerais avoir de meilleurs départs, a-t-il continué. Je voudrais jouer avec une avance d’un but. Nous aimerions nous améliorer. Mais du côté positif, j’aime le fait que nous ne cassons pas. Nous restons dans le match. Encore ce soir, nous avons trouvé une façon de gagner. Il y a autant de positifs que de négatifs.»

À ses sept premiers matchs derrière le banc du CH, Julien a resserré le jeu défensif. Il n’y a aucun doute. Les rivaux ont marqué seulement 14 buts lors des sept dernières rencontres. Mais au cours de cette séquence, le Tricolore n’a inscrit que 13 buts. On comprend donc Julien quand il dit qu’il est temps de s’attaquer à l’autre phase, soit le jeu offensif.

DES BUTS IMPORTANTS

Julien était heureux pour Brendan Gallagher et Paul Byron.

«Ces buts signifient beaucoup pour eux et l’équipe, a mentionné l’ancien entraîneur des Bruins. Brendan a eu plusieurs chances de marquer dans les derniers matchs. On ne gagne pas avec les performances individuelles de chacun, mais celles de l’équipe.»

«Pour gagner, nous avons besoin de la contribution de nos joueurs de soutien, a-t-il poursuivi. Nous avons compté sur leur production contre les Predators. Et ça fait une grosse différence. Andrew Shaw a marqué un but dernièrement. C’était une question de temps avant de voir les Gallagher ou Byron débloquer.»

«Je le dis souvent, tu ne gagnes pas un seul individu, mais avec une équipe. C’est le secret pour une bonne formation.»