Le Journal de Quebec

Moins de nids-de-poule que l’an passé

La Ville compte mettre à pied d’oeuvre jusqu’à 20 équipes de cols bleus pour la haute saison de colmatage

- Amélie St-yves

Les citoyens de Québec ont rapporté 31 % moins de nids-depoule que l’année passée à pareille date.

En date du 8 mars dernier, 689 nids-depoule avaient été signalés aux travaux publics de Québec, en comparaiso­n à plus de 1000 l’an passé.

«La baisse observée de -31 % de nidsde-poule peut être expliquée par l’impact positif de l’opération massive d’asphaltage effectuée l’été dernier avec plus de 227 kilomètres de rues repavées et par les programmes d’entretien préventif de la chaussée», explique le porteparol­e de la Ville de Québec, David O’brien.

CHIFFRES PRÉLIMINAI­RES

Il rappelle toutefois que l’hiver n’est pas encore terminé et que ce sont des chiffres préliminai­res.

Il indique également que les hivers se suivent et ne se ressemblen­t pas, lorsqu’il est question de climat.

«Il est prudent d’attendre le bilan de fin de saison», prévient-il.

Un nid-de-poule se forme lorsqu’il y a gel et dégel de la chaussée. Cela provoque des fissures qui peuvent laisser l’eau s’infiltrer si elles ne sont pas col- matées. Il y a ensuite gonflement, et rupture du pavé lorsqu’un véhicule passe dessus.

SIGNALEMEN­TS

En attendant que la chaleur revienne, David O’brien invite les citoyens à signaler les nids-de-poule.

La façon la plus efficace est de compléter une demande d’interventi­on sur le site internet de la Ville à l’adresse ville.quebec.qc.ca.

«Ce travail de collaborat­ion permet d’améliorer la qualité du réseau routier et de faciliter son entretien», a poursuivi M. O’brien.

ENTRETIEN NORMAL

Bon an mal an, les opérations de colmatage des nids-de-poule représente­nt des investisse­ments de 800 000 $ à Québec.

«Les réparation­s de nid-de-poule sont effectuées à l’année, il s’agit d’entretien normal. Les efforts sont évidemment maximisés au printemps avec des équipes supplément­aires de cols bleus présentes dans tous les arrondisse­ments», dit David O’brien.

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Le gouverneme­nt provincial, les villes et les municipali­tés ne sont pas responsabl­es des dommages matériels causés par les nids-de-poule.

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