Le Journal de Quebec

Trois histoires pour rire et s’émouvoir

Trois romancière­s à succès, Catherine Girard-audet, Josée Bournival et Nadia Lakhdari-King, se sont unies pour l’amour de la littératur­e et pour une bonne cause en écrivant Histoires de filles au chalet. Ce recueil de trois mini-romans est à la fois drôle

- MARIE-FRANCE BORNAIS

Nadia

Nadia Lakhdari-king, auteure de la série Éléonore et spécialist­e de la comédie romantique, se souvient que le chalet délaissé par sa famille avait été le lieu de «quelques bons partys dans la jeune vingtaine» et de très nombreuses soirées de filles.

«On se retrouvait à six ou huit filles, on jasait, on buvait de la piquette et on dansait! D’ailleurs, en voyant le titre Histoires de filles au chalet, mes amies ont eu peur que ça parle d’elles!» commente-t-elle par courriel.

Son histoire, C’est ça qui compte, est inspirée d’un fait vécu par une amie d’une amie. «Des amis avaient prévu des vacances communes et, à la dernière minute, un des couples a annoncé sa séparation. J’ai aimé l’idée d’explorer à quel point une séparation, ça ne touche pas seulement le couple à qui ça arrive et leurs enfants. Ça touche aussi les gens autour d’eux, qui doivent réorganise­r leur vie sociale, et aussi, souvent, se poser des questions sur leur propre couple.»

Catherine

La famille de Catherine Girard-audet, qui signe le huis clos familial Le shack, possède un chalet dans le Bas-saint-laurent. Pour elle, cela évoque «la famille, la bonne bouffe, la détente, la lecture, la mer et l’air marin».

Le shack est-il inspiré d’un fait vécu? «Je suis la plus jeune de quatre enfants. Je sais donc à quel point ça peut parfois être chaotique de vivre dans une grosse famille, surtout quand les enfants ont des personnali­tés différente­s! Notre chalet familial nous a aussi parfois servi de lieu de rencontres, de discussion­s et de mises à jour nécessaire­s», ditelle par courriel.

Pour le reste, on est vraiment du côté de la fiction, assure Catherine. «La personnali­té des personnage­s de mon roman est même assez différente de celles des membres de ma famille, à part pour mon père qui, comme Mathilde, m’a toujours un peu prise sous son aile. Que voulezvous? C’est ça, être le bébé fille de la famille!»

Josée

Josée Bournival, auteure de la série à succès Bébé Boum, propose Le petit chaperon blanc, qui explore l’ambition profession­nelle, l’usure amoureuse et le mensonge dans le couple. Pour elle, le chalet n’évoque «pas grand-chose» dans la réalité, même si c’est un éventuel projet de couple avec son amoureux.

«La seule anecdote que j’ai en lien avec un chalet est la suivante: le premier Noël que j’ai célébré dans ma belle-famille, ils avaient loué un chalet dans les Cantonsde-l’est. Et tout le monde y a attrapé la gastro. Rien de romantique, n’est-ce pas?» partage-t-elle en entrevue par courriel.

Son histoire est purement fictive, assure-t-elle. «Mon amoureux et moi avons célébré nos 10 ans d’amour en janvier dernier. Comme Béatrice et Samuel. Donc l’usure du temps sur un couple, on essaye de la combattre tous les jours. Et avec quatre enfants, ce n’est pas une mince affaire de continuer à voir l’autre comme au premier jour. Même si le quotidien tiédit l’amour, j’ai eu envie de montrer tous les avantages d’une relation qui dure, parce que c’est ce que j’ai le bonheur de découvrir au fil des ans avec mon chum.»

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Nadia Lakhdari-king
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Catherine Girard-audet
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Josée Bournival
 ??  ?? Josée Bournival, Nadia Lakhdari-king et Catherine Girard-audet Histoires de filles au chalet. Les Éditions Goélette, 324 pages
Josée Bournival, Nadia Lakhdari-king et Catherine Girard-audet Histoires de filles au chalet. Les Éditions Goélette, 324 pages

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