Le Journal de Quebec

Lucic doit beaucoup à Julien

Claude Julien et Milan Lucic se retrouvent dans un environnem­ent différent

- Jean-françois Chaumont l Jfchaumont­jdm jean- francois.chaumont @quebecorme­dia.com

EDMONTON | Il n’y a pas si longtemps, Claude Julien et Milan Lucic avaient le logo des Bruins de Boston tatoué sur le coeur. Maintenant avec le Canadien et avec les Oilers d’edmonton, les deux hommes n’oublieront pas leurs années ensemble.

«Claude a eu une immense influence sur ma carrière, a dit Lucic, qui était d’une grande générosité pour parler de son ancien mentor. Je peux dire que, sans lui, je ne serais pas le joueur que je suis aujourd’hui, ou que je ne serais pas dans la même situation. Il m’a accueilli, il a cru en moi. Particuliè­rement quand j’avais 19 ans. Il a cru que je pouvais devenir le joueur que je suis. Je lui dois beaucoup pour tout ce qu’il a fait pour ma carrière.»

«C’est ce que je lui ai dit le jour où il a été congédié par les Bruins, a-t-il poursuivi. Je l’ai félicité pour tout ce qu’il a accompli avec les Bruins et je lui ai souhaité la meilleure des chances à Montréal. Il a eu une grande influence sur ma carrière et ce sera toujours une part importante de moi, surtout en raison de tout ce qu’on a accompli ensemble.»

Lucic a joué deux fois contre les Bruins et Julien lors de son unique saison, l’an dernier, avec les Kings de Los Angeles. À sa première rencontre face à son ancien entraîneur, l’ailier de 6 pi 3 po et 233 lb avait obtenu un but et deux passes dans une victoire écrasante des Kings contre les Bruins, 9 à 2, au TD Garden.

«C’est la première fois que je vais affronter Claude depuis qu’il dirige le Canadien, a mentionné Lucic. Ils jouent vraiment bien ces temps-ci, sauf à Calgary. Je connais le genre de personne qu’il est, le genre d’entraîneur qu’il est. Il va les motiver à rebondir.»

AUCUNE RANCUNE

Lucic croit que les partisans des Bruins pardonnero­nt facilement à Julien son changement d’allégeance.

«Je ne pense pas qu’il y ait de rancune du côté de Boston, a-t-il répliqué. Il a gagné un trophée du Président, quatre titres de division, il a atteint deux fois la finale, il a gagné une fois la coupe Stanley, il a remporté un Jack-adams et il est l’entraîneur le plus victorieux de l’histoire des Bruins. Au bout du compte, ça ajoute un peu plus à cette rivalité.»

IL ACCEPTAIT LES CRITIQUES

Julien avait les yeux pétillants quand on lui a rapporté les propos de son ancien joueur.

«Milan m’a donné de très bons services, at-il dit. Je me souviens de sa première saison, à 19 ans. Il avait eu un impact immédiat. C’est une bonne personne, un joueur d’équipe. Il connaît une belle carrière. C’est un gars que Boston a libéré en raison du plafond salarial. Il manque aux Bruins, aujourd’hui.»

«Je suis heureux pour lui. Il a connu une bonne saison à Los Angeles l’an dernier et il a eu la chance de revenir plus ou moins dans son coin de pays, dans l’ouest. J’ai aimé travailler avec lui. C’est un joueur qui acceptait les critiques, il les prenait de la bonne façon. Il a grandi avec de bons joueurs à Boston.»

RETOUR PROBABLE DE RADULOV

Après une journée de congé dans le froid d’edmonton, le CH a tenu un entraîneme­nt de près de 60 minutes au Rogers Place. Julien en a profité pour changer un peu l’image de son attaque. Il a réuni Alexander Radulov et Alex Galchenyuk au sein du deuxième trio, avec Artturi Lehkonen, en plus de placer Andrew Shaw à l’aile droite de la première unité, avec Phillip Danault et Max Pacioretty.

«L’objectif est d’obtenir un meilleur équilibre, a expliqué l’entraîneur en chef du CH. On verra ce que ça donne. Quand tu as juste un trio qui marque plus régulièrem­ent, c’est plus facile pour les autres équipes de nous contrer. Je veux avoir des trios mieux équilibrés, si ça peut fonctionne­r.»

Absent des trois derniers matchs, Radulov devrait renouer avec l’action.

«On dirait que je n’ai pas joué depuis une éternité, j’ai hâte à mon retour», a lancé le Russe.

Après Torrey Mitchell à Vancouver et Carey Price à Calgary, c’était au tour de Paul Byron de déclarer forfait en raison d’un virus. Julien croisera les doigts en souhaitant qu’aucun autre joueur de son équipe ne tombe au combat avant le match contre les Oilers.

«Je m’informe auprès de nos soigneurs pour savoir comment ça se déroule, a-t-il précisé. On gère ça au jour le jour, ou d’heure en heure. Même avant le dernier match, il y avait quelques gars qui ne se sentaient pas bien.»

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