Peine de 8 ans requise contre un entrepreneur
La défense propose pour sa part 2 ans moins un jour SUIVI DE LA UNE
Un vaste écart oppose les parties quant à la peine à suggérer dans le dossier de l’entrepreneur JeanMarc Tremblay qui a mandaté un fier-à-bras, en mai 2015, pour aller attaquer sauvagement un client qui lui «devait de l’argent».
Pour la 35e fois depuis son arrestation, l’entrepreneur de Saint-augustin était de retour en cour, hier, pour la «conclusion des représentations sur la peine» dans son dossier.
En poursuite, le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Daniel Bélanger, a demandé que soit imposée à l’homme de 56 ans une peine de huit ans de détention.
En défense, le nouvel avocat de Tremblay, Me Réjean Lavoie, a pour sa part suggéré une détention de deux ans moins un jour. La juge Réna Émond rendra sa sentence le 28 mars.
AUCUN DOUTE
Rappelons que c’est sans le moindre doute et en se disant «convaincue» que la présidente du tribunal avait déclaré Tremblay coupable d’avoir orchestré une sauvage agression pour faire passer un message à un ancien client.
Pour la juge Émond, les versions offertes par les témoins en poursuite dans le cadre du procès étaient «crédibles» et ils avaient laissé au tribunal «une preuve éloquente que l’accusé voulait son argent» et qu’il avait utilisé tous les moyens pour y parvenir.
En outre, elle a mentionné que la version de l’accusé n’avait soulevé «aucun doute raisonnable» et qu’il n’avait «pas été cru» par le tribunal. Le 28 mars, après une longue saga, Vital Bélanger, la victime, ainsi que sa conjointe seront donc fixés sur le sort qui sera donné à l’entrepreneur.
FIER-À-BRAS
Trois jours plus tard, soit le 31 mars, ce sera au tour de Bobby Ouellette, le fier-àbras engagé par Tremblay, de connaître sa sentence.
Après quoi, le couple qui estime s’être fait «voler une partie de leur vie» à la suite de cette sauvage agression pourra peut-être tourner la page.