Le PQ et la CAQ critiquent la centralisation du gouvernement
Le Parti québécois (PQ) qualifie de «maltraitance» la décision d’un CHSLD de la région de Québec de refuser une «petite liqueur» aux résidents qui le réclament, tandis que la CAQ lui reproche d’infantiliser les aînés.
L’opposition réagissait à l’article du Soleil dans lequel on apprenait que neuf aînés de l’établissement étaient désormais privés d’un verre de boisson gazeuse au souper.
Le PQ accuse du même coup le ministre de la Santé Gaétan Barrette d’être indirectement responsable de la situation, en raison des réformes qui ont «centralisé les décisions».
maltraitance institutionnelle
«Pourquoi ça arrive? […] C’est la formule du docteur Barrette qui centralise toutes les décisions autour de lui», estime Harold Lebel, porte-parole du PQ pour les aînés et en matière de lutte contre l’intimidation et la maltraitance.
M. Lebel a désormais l’intention de déposer un amendement au projet de loi 115, qui vise à lutter contre la maltraitance des aînés.
«Je veux m’assurer que dans ce projet de loi, lorsqu’on parle de maltraitance, on parle aussi de “maltraitance institutionnelle”», a-t-il dit.
Le porte-parole pour les aînés à la Coalition avenir Québec (CAQ), François Paradis, avoue que la position de son parti sur cette question «ressemble» à celle du PQ. Il croit que cette décision «infantilise» les aînés et que la «centralisation» du système de santé est responsable.
«On dit que […] l’aîné pourrait se lever à l’heure qu’il veut, déjeuner à l’heure qu’il veut. […] Et là, on accroche sur des bu-bulles?», critique M. Paradis.