Le Journal de Quebec

Une passion contagieus­e dès son secondaire

- STÉPHANE CADORETTE

En observant ses premiers pas sur un terrain de football, les premiers entraîneur­s d’antony Auclair n’auraient jamais osé prédire qu’il cognerait quelques années plus tard aux portes de la NFL. Ils savaient toutefois qu’il aurait un brillant avenir.

«Antony a toujours été un passionné. On le voyait déjà en secondaire 1. Tout ce qu’il faisait était en fonction du football. Donc déjà, c’était clair que ce gars-là allait se retrouver avec quelque chose d’extraordin­aire devant lui.

«Cependant, on ne sait jamais quel côté ça va prendre en vieillissa­nt, surtout qu’il était tout petit en secondaire 1 et 2. Ça a débourré après!», s’est remémoré Michel Garneau, son ancien pilote chez les Tigres de Notre-dame-de-la-trinité, aux niveaux benjamin et cadet A.

«On a des gars qui ont touché à la LCF, mais ce serait notre premier dans la NFL. C’est quelque chose de gros pour tout le monde», s’est-il réjoui.

Selon Michel Lachance, qui a aussi dirigé Auclair du temps où il évoluait comme quart-arrière pour les Dragons de la polyvalent­e de Saint-georges cadet AA, c’est le côté mental qui a permis au futur ailier rapproché de se démarquer.

«Au-delà de ses aptitudes, c’est son attitude qui a fait la différence. Il a toujours affiché une mentalité de gagnant. C’était frappant.

«Comme entraîneur, ce que j’appréciais le plus c’était son attitude dans le caucus, sa façon d’amener les autres autour de lui à être meilleurs. Il se démarquait par le sérieux qu’il mettait dans son sport malgré son jeune âge. Il voulait être le meilleur et c’est ce qu’il est devenu», a-t-il louangé.

PAR LES GESTES

Pour sa mère, Marie-andrée Quirion, le rêve s’est rapproché de la réalité, hier.

«Il en a toujours parlé, c’est ce qu’il rêvait d’atteindre. Il a toujours préféré montrer l’exemple par ses gestes que par ses paroles, donc ce qu’il a fait aujourd’hui (hier), c’est ce qu’il aime», a-t-elle noté.

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