Une passion contagieuse dès son secondaire
En observant ses premiers pas sur un terrain de football, les premiers entraîneurs d’antony Auclair n’auraient jamais osé prédire qu’il cognerait quelques années plus tard aux portes de la NFL. Ils savaient toutefois qu’il aurait un brillant avenir.
«Antony a toujours été un passionné. On le voyait déjà en secondaire 1. Tout ce qu’il faisait était en fonction du football. Donc déjà, c’était clair que ce gars-là allait se retrouver avec quelque chose d’extraordinaire devant lui.
«Cependant, on ne sait jamais quel côté ça va prendre en vieillissant, surtout qu’il était tout petit en secondaire 1 et 2. Ça a débourré après!», s’est remémoré Michel Garneau, son ancien pilote chez les Tigres de Notre-dame-de-la-trinité, aux niveaux benjamin et cadet A.
«On a des gars qui ont touché à la LCF, mais ce serait notre premier dans la NFL. C’est quelque chose de gros pour tout le monde», s’est-il réjoui.
Selon Michel Lachance, qui a aussi dirigé Auclair du temps où il évoluait comme quart-arrière pour les Dragons de la polyvalente de Saint-georges cadet AA, c’est le côté mental qui a permis au futur ailier rapproché de se démarquer.
«Au-delà de ses aptitudes, c’est son attitude qui a fait la différence. Il a toujours affiché une mentalité de gagnant. C’était frappant.
«Comme entraîneur, ce que j’appréciais le plus c’était son attitude dans le caucus, sa façon d’amener les autres autour de lui à être meilleurs. Il se démarquait par le sérieux qu’il mettait dans son sport malgré son jeune âge. Il voulait être le meilleur et c’est ce qu’il est devenu», a-t-il louangé.
PAR LES GESTES
Pour sa mère, Marie-andrée Quirion, le rêve s’est rapproché de la réalité, hier.
«Il en a toujours parlé, c’est ce qu’il rêvait d’atteindre. Il a toujours préféré montrer l’exemple par ses gestes que par ses paroles, donc ce qu’il a fait aujourd’hui (hier), c’est ce qu’il aime», a-t-elle noté.