La construction au nord de George-muir est possible
Le projet du Groupe Custeau évite le bassin versant
Malgré l’existence d’une carte qui laisse croire le contraire, les terrains convoités par un promoteur au nord de GeorgeMuir ne seraient finalement pas situés dans le bassin versant de la rivière Saint-charles, assure la Ville de Québec.
Des intervenants de la Ville ont dévoilé le fruit de leurs «validations» à la population, hier soir, lors d’une consultation dans l’arrondissement Charlesbourg. En pleine soirée de tempête, la petite salle était bondée.
Le fonctionnaire Benoît Côté a présenté une carte officielle de Québec. Le projet du Groupe Custeau, sur les terres des soeurs du Bon-pasteur, y apparaît à l’extérieur des limites du bassin versant de la prise d’eau potable de Québec, contrairement à la carte litigieuse produite par l’association pour la protection de l’environnement du lac Saint-charles et des Marais du nord (APEL).
«Toutes les eaux pluviales de votre secteur s’en vont dans la rivière Duberger. Il n’y a pas une goutte d’eau qui s’en va vers le bassin versant de la prise d’eau», a-t-il martelé.
DES CITOYENS SCEPTIQUES
Ces explications n’ont pas convaincu le président du conseil de quartier de Notre-dame-des-laurentides, Denis Béland, qui s’est pointé au micro. «Moi, en tant que citoyen, j’ai un immense point d’interrogation. Malheureusement, votre exposé n’a pas effacé mon questionnement», a-t-il martelé, étonné qu’on rejette de cette façon la carte produite par L’APEL, un «organisme fiable qui collabore souvent avec la Ville».
«Je ne ferai pas de commentaires sur L’APEL», a rétorqué M. Côté. D’autres citoyens ont manifesté des inquiétudes quant à une éventuelle augmentation du bruit et du trafic dans le secteur et ont dénoncé la destruction d’une tourbière.
UN RÉFÉRENDUM ?
Le projet de règlement de zonage, qui vise à permettre la construction de 230 unités de logement, la création de deux zones commerciales et l’aménagement d’une zone de conservation naturelle de plus d’un million de pieds carrés, pourrait être soumis à un référendum.