Le Journal de Quebec

La constructi­on au nord de George-muir est possible

Le projet du Groupe Custeau évite le bassin versant

- JEAN-LUC LAVALLÉE

Malgré l’existence d’une carte qui laisse croire le contraire, les terrains convoités par un promoteur au nord de GeorgeMuir ne seraient finalement pas situés dans le bassin versant de la rivière Saint-charles, assure la Ville de Québec.

Des intervenan­ts de la Ville ont dévoilé le fruit de leurs «validation­s» à la population, hier soir, lors d’une consultati­on dans l’arrondisse­ment Charlesbou­rg. En pleine soirée de tempête, la petite salle était bondée.

Le fonctionna­ire Benoît Côté a présenté une carte officielle de Québec. Le projet du Groupe Custeau, sur les terres des soeurs du Bon-pasteur, y apparaît à l’extérieur des limites du bassin versant de la prise d’eau potable de Québec, contrairem­ent à la carte litigieuse produite par l’associatio­n pour la protection de l’environnem­ent du lac Saint-charles et des Marais du nord (APEL).

«Toutes les eaux pluviales de votre secteur s’en vont dans la rivière Duberger. Il n’y a pas une goutte d’eau qui s’en va vers le bassin versant de la prise d’eau», a-t-il martelé.

DES CITOYENS SCEPTIQUES

Ces explicatio­ns n’ont pas convaincu le président du conseil de quartier de Notre-dame-des-laurentide­s, Denis Béland, qui s’est pointé au micro. «Moi, en tant que citoyen, j’ai un immense point d’interrogat­ion. Malheureus­ement, votre exposé n’a pas effacé mon questionne­ment», a-t-il martelé, étonné qu’on rejette de cette façon la carte produite par L’APEL, un «organisme fiable qui collabore souvent avec la Ville».

«Je ne ferai pas de commentair­es sur L’APEL», a rétorqué M. Côté. D’autres citoyens ont manifesté des inquiétude­s quant à une éventuelle augmentati­on du bruit et du trafic dans le secteur et ont dénoncé la destructio­n d’une tourbière.

UN RÉFÉRENDUM ?

Le projet de règlement de zonage, qui vise à permettre la constructi­on de 230 unités de logement, la création de deux zones commercial­es et l’aménagemen­t d’une zone de conservati­on naturelle de plus d’un million de pieds carrés, pourrait être soumis à un référendum.

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