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Cinquante0.0—5.chroniqueetquelqueslead jours plus tard, toujours pas de trêve
0.0 — 6. CHRONIQUE texte dans la guerre de mots que se livrent0.0 — 7. CHRONIQUEla Maison-blanche SOUS-TITRES de Donald0.0 — 6. Trump CHRONIQUEet les texte journalistes qui la couvrent. En fait, les correspondants résistent de mieux en mieux aux insultes qu’on leur adresse, pendant que l’équipe du président, elle, se serre les dents d’un tweet à l’autre.
Commençons par faire plaisir aux admirateurs du milliardaire new-yorkais, en critiquant son prédécesseur. Barack Obama n’a eu, lorsque cela l’arrangeait, aucune pitié à l’égard des médias et de la liberté de presse. Il a fait conduire devant la justice trois fois plus de fonctionnaires qui passaient de l’info aux journalistes que les autres présidents réunis.
Il a utilisé une loi sur l’espionnage datant de la Première Guerre mondiale pour s’en prendre aux employés de l’état qui parlaient aux médias. Et le département de la Justice, ainsi que le FBI, toujours sous Obama, ont mis des reporters sous écoute et tenté, sous la menace de poursuites, de leur faire avouer leurs sources.
DIRE TOUT ET SON CONTRAIRE
Avec Trump, tout est différent. On ne peut pas dire qu’on se renvoie les patates chaudes, parce qu’on est à court de personnel dans cette MaisonBlanche. Les dossiers (surtout les dossiers étrangers), on ne les connaît pas encore assez. Les frustrations avec ce gouvernement viennent d’ailleurs.
On ne peut tout simplement pas se fier à ce qu’on nous dit. Avec Obama, les réponses étaient rares et souvent courtes; avec Trump, elles sont inexistantes ou – une fois sur deux – fausses. Prenons ces fameuses allégations d’espionnage émises par Donald Trump à l’égard de Barack Obama. Un coup de gueule en quatre messages sur Twitter : Obama, prétendait-il, s’était abaissé à le faire placer sous écoute électronique pendant la campagne électorale.
Pour lancer une telle accusation, il faut avoir des preuves-béton. Dix jours plus tard, toujours rien. Donald Trump a évité par tous les moyens de préciser ce qu’il voulait dire. Et c’est son porte-parole, Sean Spicer, qui a fini par indiquer que la MaisonBlanche n’en parlerait plus jusqu’à ce que les commissions du Renseignement du Congrès aient fait leur enquête.
MÉFIEZ-VOUS DE VOTRE MICRO-ONDES
Les questions n’ont pas cessé pour autant. Il y a quelques jours, Kellyanne Conway, une des principales conseillères du président, a avancé que l’espionnage pouvait se faire de multiples façons, notamment à l’aide d’un four micro-ondes. Elle a dû corriger dans les jours qui ont suivi, après avoir été tournée au ridicule.
Lundi, Spicer, en briefing de presse, a suggéré que lorsque son patron affirmait qu’ «Obama l’a fait mettre sous écoute», il voulait dire, par Obama, «quiconque associé au gouvernement du démocrate» et par sous écoute, «de la surveillance d’une quelconque manière». Quelqu’un, de toute évidence, n’est plus sûr de son coup.
D’ailleurs, un journaliste estomaqué a fini par demander au secrétaire de presse : «Pouvez-nous nous confirmer que lorsque le président dit quelque chose, nous pouvons lui faire pleinement confiance?» Et Sean Spicer de répondre, «Si ce n’est pas une blague, bien sûr que oui!».
À nous de juger donc, quand Donald Trump affirme sur Twitter qu’obama est «un gars mauvais» (ou malade?), si c’est ce qu’il croit ou juste une blague. Un jongleur à la présidence des États-unis d’amérique, on aura vraiment tout vu.
On ne peut tout simplement pas se fier à ce qu’on nous dit.