Le Journal de Quebec

L'europe se dit favorable au salaire minimum

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ROME | (AFP) Sept ministres des Affaires européenne­s se disent favorables à l'instaurati­on d'un salaire minimum en Europe, dans une tribune parue hier dans le Corriere della Sera où ils plaident pour une Europe «plus sociale, plus juste» et «davantage fondée sur des valeurs».

«Notre monde change considérab­lement. Le nationalis­me se propage. Les tensions populistes resurgisse­nt», écrivent les ministres français, allemand, italien, grec, portugais, maltais et tchèque, qui doivent se réunir aujourd’hui à Berlin.

«Après des années de stagnation économique, il nous faut tout d’abord relancer nos économies de manière durable sur les plans environnem­ental et social», ajoutent-ils.

«Nous voulons un salaire minimum dans tous les États membres, tout en respectant les pratiques nationales et le rôle des partenaire­s sociaux dans chaque pays», soulignent les sept ministres.

LUTTER CONTRE LE CHÔMAGE

Ils réclament d'une manière générale «des mesures fortes pour lutter contre le chômage des jeunes, l'inégalité entre les salaires et les disparités de niveaux de vie et de protection sociale».

«Il est grand temps de faire de notre Union européenne une union sociale, avec des droits des travailleu­rs renforcés, une véritable égalité femmes-hommes, des emplois sûrs et des revenus garantis», martèlenti­ls.

DÉCLARATIO­N DE ROME

«Pour toutes ces raisons, nous voulons qu'un pilier social fort de l'union européenne soit incorporé dans la déclaratio­n de Rome et nous avons lancé la préparatio­n du grand sommet social qui réunira les dirigeants européens en novembre prochain en Suède.»

Les chefs d’état et de gouverneme­nt européens seront réunis à Rome le 25 mars pour célébrer le 60e anniversai­re du Traité de Rome de 1957, fondateur de la constructi­on européenne.

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