Les nouveaux bad boys du rock québécois
Des chansons qui parlent de la vie nocturne, un vidéoclip qui met en vedette de belles filles et un gars qui fume un joint: le rock québécois aurait-il trouvé ses nouveaux bad boys à Québec au sein de Velvet Black?
Né des cendres de la formation hard rock Blue Daven’s Code, ce trio de Québec formé de Mathieu Giroux, Jean-pierre Parent et Jesse Mercier a mis les cartes sur table avec le clip de Cantlive, premier extrait de leur premier album, Orleans, paru vendredi dernier.
Vu 62 000 fois sur leur page Facebook, Cantlive démarre avec une scène de fétichiste dans laquelle une blonde au décolleté vertigineux enfonce un pied dans la bouche de Mercier. On voit plus tard ladite blonde se caresser les parties intimes. Pour le politiquement correct, ne sonnez pas chez Velvet Black.
Attablés devant une bière par un beau lundi après-midi, les trois gars assurent que rien n’est calculé dans l’image qu’ils projettent. Ils sont vraiment des gars de party. «On a notre côté bad boys. On a fait nos niaiseries et c’est d’ailleurs le thème de l’album: le vice, le manque de contrôle de soi. Ça parle de la nuit», lance Jesse Mercier, sous le regard approbateur de ses collègues et amis.
ANGLO-FRANCO
Ensemble depuis cinq ans, les gars de Velvet Black ont exploré diverses sonorités avant de finalement se diriger vers une facture pop-rock avec des accents de blues.
Leurs chansons sont en anglais, mais elles ont toutes une version francophone, disponible sur les plateformes d’écoute en ligne. Une stratégie nécessaire pour passer à la radio québécoise, en raison du système de quotas qui favorise la musique francophone.
«Nous n’avons aucune marge de manoeuvre. Tu ne peux pas te battre contre des Metallica et des Billy Talent», soumet Jean-pierre Parent. Le spectacle de lancement de l’album Orleans aura lieu ce soir, au District St-joseph, à Québec.