La coquille vide
Justin Trudeau a dépensé 2,5 millions $ en 16 mois pour sonder les électeurs, soit plus que le gouvernement conservateur n’en a dépensé en 8 ans, et plus que n’importe quel autre gouvernement depuis 2000.
Pour plusieurs, c’est le signe d’un gouvernement à l’écoute de sa population. Cela aurait été le cas s’il s’agissait de sondages occasionnels. Mais vu les montants dépensés, il s’agit clairement d’un besoin compulsif. Un besoin qui en dit long sur notre premier ministre.
NARCISSIQUE
Les chefs d’état peuvent être regroupés en deux catégories : les politiciens et les leaders. Un leader a une vision, il réfléchit à ce qu’il veut accomplir. Il est animé par des convictions et un ensemble de principes auxquels il reste fidèle. Et parce qu’il transmet son message avec passion et intégrité intellectuelle, il inspire le respect de tous, même de ses détracteurs. Le politicien, pour sa part, n’est mû que par un seul principe, celui de plaire à ses électeurs afin d’accéder au pouvoir et d’y rester.
L’obsession de Justin Trudeau pour les sondages confirme qu’il n’est qu’un politicien, peut-être même le moins engagé de tous ceux que le Canada a connus. Ses discours insipides dans lesquels il abuse de formules creuses et du politiquement correct afin de ne jamais prendre position, et son penchant démesuré pour les selfies suggéraient déjà que notre premier ministre n’est qu’une coquille vide. Le fait que sur ses 223 promesses électorales, il n’en ait réalisé que 43, dont la plupart sont des mesures suscitant l’indifférence, confirme la première impression. Maintenant, on apprend sa dépendance quasi clinique aux sondages. Voilà qui atteste d’une personnalité narcissique et sans substance qui use des sondages comme unique boussole.
IMMATURE
Malgré ses 16 mois au pouvoir, le premier ministre reste immature. La gestion de son image a préséance sur la gestion du pays. Dommage! Les Canadiens méritent mieux.