Bonne retraite Michel !
Le chroniqueur réputé met un terme à une carrière de 35 ans dans les médias
Amis et collègues ont rendu hommage à Michel Hébert hier soir dans la bibliothèque au charme suranné du Morrin Centre, dans le Vieux-québec.
Ils étaient venus saluer le chef du Bureau parlementaire du Journal de Québec et chroniqueur bien connu qui a récemment pris sa retraite après une carrière de 35 ans dans le domaine du journalisme.
Le président de Québecor, Pierre Karl Péladeau, de même que les rédacteurs en chef des Journal de Montréal et de Québec, Dany Doucet et Sébastien Ménard, ainsi que les chroniqueurs Richard Martineau et Sophie Durocher étaient parmi la trentaine de proches réunis pour cette soirée organisée par sa conjointe, Manon Toutant.
« LA FÉE DU NUNAVUT »
Collaborateur de longue date, l’animateur Gilles Parent a dit perdre son «chroniqueur le plus populaire, sans équivoque».
Sa conjointe a, elle, raconté comment elle a connu le chroniqueur parfois bourru qui lui a, lors de leur première conversation… raccroché au nez. La jolie opticienne s’est vengée en faisant grimper sa facture lorsqu’il passa chercher ses lunettes. Il avait trouvé chaussure à son pied.
Ses collègues ont ensuite défilé pour rappeler les expressions colorées que ses lecteurs ont découvertes au fil de ses chroniques. Il avait notamment surnommé l’ex-ministre Nathalie Normandeau «la fée du Nunavut», a rappelé le chroniqueur Louis Lacroix.
ÉTERNEL INDIGNÉ
Michel Hébert a signé sa dernière chronique du samedi dans Le Journal de Québec le 21 janvier dernier.
Nul doute que plusieurs politiciens, fonctionnaires et dirigeants syndicaux ont poussé un soupir de soulagement en apprenant le départ à la retraite de celui qui savait tremper sa plume dans la plaie pour dénoncer les travers de ceux qui nous gouvernent.
Bien mal leur en prit: Michel sévira désormais dans son blogue sur le site du Journal, où il continuera à appuyer les honnêtes gens et à dénoncer les coquins.