Angela Merkel pas digne de la poignée de main du président
Premier contact ardu entre Trump et la chancelière
WASHINGTON | (AFP et Le Journal) Après avoir donné une poignée de main interminable au leader du Japon, Shinzo Abe, le président américain n’a pas semblé vouloir répéter le geste avec la chancelière allemande Angela Merkel.
Cependant, celle-ci semblait toute prête à échanger la poignée de main traditionnelle entre les deux chefs d’état pour les photographes.
Dans une vidéo mise en ligne entre autres par le Business Insider, on peut la voir attendre en vain que son homologue américain réagisse. Les photographes réclament aussi à répétition ladite poignée de main qui ne vient jamais.
Donald Trump demeure imperturbable et ne réagit pas, rendant le malaise à son comble devant les photographes qui n’attendaient que ce moment.
C’est finalement Angela Merkel ellemême qui a pris les devants en demandant à Trump s’il voulait échanger la fameuse poignée de main tant attendue.
À la suite de la rencontre, la tension était palpable et les divergences entre la chancelière et le président évidentes, du libre-échange à l’immigration.
POSITIONS INCHANGÉES
Les deux dirigeants ont, au cours d’une brève de conférence de presse, campé sur leurs positions. «Je ne suis pas un isolationniste, je suis un partisan du libreéchange, mais [...] notre libre-échange a conduit à beaucoup de mauvaises choses», a affirmé M. Trump, comme en réponse à Mme Merkel qui met en garde contre la tentation du protectionnisme.
Martelant sa conviction que les ÉtatsUnis avaient été les grands perdants des accords commerciaux des décennies écoulées, l’homme d’affaires septuagénaire a mis en avant sa volonté de négocier des textes qui ne mènent pas «à des fermetures d’usines» sur le sol américain.
Si les critiques américaines sur l’excédent commercial allemand ne sont pas nouvelles, l’administration Trump a opté pour un ton nettement plus agressif que les précédentes sur ce thème. Ironisant sur «les négociateurs allemands» qui ont longtemps fait «un bien meilleur travail» que leurs homologues américains, M. Trump a assuré que ce temps était révolu.