Le Journal de Quebec

Les services ambulancie­rs à la rescousse

- ELISA CLOUTIER

Les usagers qui auraient besoin d’un transport adapté urgent devraient plutôt se tourner vers les services ambulancie­rs, estime le RTC, qui gère le Service de transport adapté de la Capitale (STAC).

C’est ce qu’a expliqué au Journal la porte-parole du RTC, Julie Drolet, par courriel. «Si le déplacemen­t du client est de nature médicale urgente et que son état réclame des soins particulie­rs, le client doit contacter les services ambulancie­rs», indique-t-elle, précisant du même coup que le rôle du STAC est de faire du transport en commun et non du transport privé.

La croissance de l’achalandag­e sou- tenue et les ressources limitées pèsent également dans la balance. «Avant récemment, le STAC accommodai­t les clients qui demandaien­t une réservatio­n lorsque c’était possible, puisqu’il y avait des ressources suffisante­s pour le faire», mentionne Mme Drolet, en ajoutant qu’il n’est plus possible d’accorder ces «passe-droits».

794 033 DÉPLACEMEN­TS EN 2015

L’achalandag­e au STAC ne cesse en effet d’augmenter depuis 2013. En 2014, le service a réalisé 753 851 déplacemen­ts, ce qui représente une hausse de 4,1 % par rapport à 2013.

L’augmentati­on a également été significat­ive en 2015, avec 794 033 déplacemen­ts, ce qui représente une aug- mentation de 5,33 % par rapport à l’année précédente.

« FAIRE PAYER LES PLUS PETITS »

Cette explicatio­n est un «non-sens» pour Paul Brunet, président du Conseil pour la protection des malades. «Pourquoi on coupe le service quand l’achalandag­e augmente? Va falloir que quelqu’un sorte de son bureau et explique ça!» lance-t-il.

Selon lui, cette nouvelle mesure est un exemple de «coupes chez les plus petits». «On est bons pour faire ce genre de patente à gosse pour sauver une couple de 1000 piastres et écoeurer des gens qui risquent moins de se plaindre. On ne coupe pas dans les gros parce qu’eux autres parlent fort!»

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