Une tape sur les doigts pour le ministre D’amour
Le commissaire à l’éthique, Jacques St-laurent, tape sur les doigts du ministre Jean D’amour, en lui rappelant qu’il doit cesser de s’associer aux annonces de subventions accordées à la municipalité dont son attachée politique est mairesse.
Dans un avis écrit, M. St-Laurent insiste «sur l’importance de maintenir une frontière très étanche» entre ses activités et celles d’anita Ouellet Castonguay, mairesse de St-alexandre de Kamouraska dans le Bas-saint-laurent.
Plus tôt cette semaine, M. D’amour avait pourtant assuré qu’un avis verbal du commissaire ne constatait «aucune situation problématique».
M. St-laurent est plus nuancé dans son avis écrit rendu public hier.
SUBVENTION
En procédant avec des «règles de prudence», M. D’amour pourra démontrer «qu’aucune influence n’a été exercée» dans les dossiers de la mairesse.
Le commissaire fait référence à l’annonce d’une «subvention pour la réfection de conduites d’eau», faite au début mars.
«Non seulement est-il impératif que vous ne traitiez pas vous-même un dossier qui serait lié de près ou de loin à la municipalité de St-alexandre, mais également, vous devez vous dissocier de toute annonce publique concernant le traitement d’un tel dossier.»
M. D’amour, ministre délégué aux Affaires maritimes, est responsable de la région du Bas-st-laurent, dont relève St-alexandre de Kamouraska. Mme Ouellet Castonguay travaille pour lui depuis 2012.
« PRUDENT »
Le Journal a pointé cette semaine vers un communiqué dans lequel la mairesse et le ministre sont cités tous les deux relativement à une subvention de 192 871 $, accordée le 10 mars.
Hier, M. D’amour a dit qu’il avait reçu la bénédiction écrite du commissaire. «Nous avons toujours été prudents» a-til déclaré.