La recrue qui passe sous Le radar
Zach Werenski risque d’être un candidat sérieux au trophée Calder
AGENCE QMI | Si les noms de Patrik Laine et Auston Matthews sont ceux qui reviennent le plus lorsque la course au trophée Calder, remis à la recrue par excellence, est évoquée, il ne faudrait pas oublier celui du défenseur des Blue Jackets de Columbus Zach Werenski, qui connaît une saison phénoménale.
L’athlète de 19 ans a amassé 46 points, dont 11 buts, en 71 rencontres depuis le début du calendrier régulier, ce qui le place au 10e rang du circuit Bettman parmi les arrières.
À titre comparatif, le meilleur défenseur du Canadien de Montréal Shea Weber a obtenu 41 points, dont 16 filets, en 73 matchs. «C’est un joueur spécial parce qu’il a compris très vite comment doit se comporter un professionnel», a souligné l’entraîneur-chef des Jackets John Tortorella au site web de la Ligue nationale de hockey.
«Il a compris comment jouer malgré la douleur, a par ailleurs noté Tortorella. Je pense que tu peux rater un match seulement si tu es blessé. Il a compris ça à un très jeune âge.»
ÉPUISEMENT
Le huitième choix au total du repêchage amateur de 2015 a fait ses classes avec les Wolverines de l’université du Michigan dans les rangs collégiaux américains, où le calendrier est bien différent. Werenski a disputé 71 parties en deux ans dans la NCAA.
S’il a amorcé la campagne avec une impressionnante récolte de 16 points en 19 sorties, une baisse de régime était à prévoir, alors que le jeune Américain doit apprendre à composer avec un calendrier des plus chargés.
Werenski a en quelque sorte frappé un mur. «Tu dois y faire face pour le comprendre. Je ne dirais pas “frapper le mur”, mais tu commences à le ressentir. Tu peux vraiment le ressentir», a-t-il raconté.
«La chose que tu entends le plus souvent, c’est: “tu es jeune, tu as beaucoup d’énergie”. C’est vrai. Mais le calendrier prend toute ton énergie», a expliqué Werenski.
Ses 30 points à ses 52 derniers matchs constituent néanmoins une production intéressante.
CONGÉAPPRÉCIÉ
Puisque la Ligue nationale de hockey a ajouté à son calendrier cette année une semaine de congé pour chaque formation, le natif de Grosse Pointe, au Michigan, a pu retourner chez ses parents entre les 20 et 24 février pour recharger ses batteries.
«C’était encerclé sur mon calendrier, a-til lancé. Cinq jours de congé!»